Aller au contenu principal

Ovins
La réforme des cotations des ovins est entrée en application le 22 janvier

Préparée depuis plusieurs mois, la réforme des cotations entrée abattoir pour les ovins est entrée en application en janvier. C’est un pas vers plus de transparence.

Les données recueillies concernent les effectifs abattus, les poids moyen et prix moyen pour chaque catégorie de brebis et agneaux.
Les données recueillies concernent les effectifs abattus, les poids moyen et prix moyen pour chaque catégorie de brebis et agneaux.
© G. R.
La réforme des cotations des ovins « entrée abattoir », est opérationnelle depuis le 22 janvier. Elle a été mise en place, selon le ministère de l’agriculture d’une part « afin de mieux répondre aux besoins d’information des acteurs de la filière et des pouvoirs publics sur la réalité du marché », d’autre part afin « de fiabiliser la collecte des prix et l’élaboration des cotations, grâce à un dispositif modernisé qui s’appuie sur la transmission dématérialisée des données par les abatteurs ».
Ces cotations hebdomadaires  résultent d’une observation a posteriori des prix « entrée abattoir ». « Ce qui veut dire animaux vivants ramenés au classement une fois abattus et prix rendu à l’abattoir», explique Christian Gaborit, techniciens ovins à la Caveb.
Cette nouvelle organisation a démarré par les gros bovins. Elle se poursuit aujourd’hui par la réforme des cotations des ovins de boucherie et demain, par celle des veaux de boucherie et des bovins maigres.

Simplification de la grille de cotation
Pour les ovins, cela se traduit en particulier par la refonte des bassins de cotations et la simplification des grilles de cotations. Les bassins de cotations passent de 4 (Paris, Limoges, Toulouse, Avignon) à 2. Les nouveaux centres sont Poitiers pour la région Nord et Toulouse pour la région Sud.
La segmentation des grilles de cotations est simplifiée et adaptée aux marchés, pour une meilleure représentativité. Concernant les agneaux de boucherie (ovins de moins de douze mois), 4 catégories de poids au lieu de 5 précédemment sont cotées : moins de 16 kg, 16 à 19 kg, 19 à 22 kg et plus de 22 kg. Seules les conformations U, R et O et les états d’engraissement 2, 3 et 4 sont cotés.

Transmission informatisée des données
Concernant les brebis, 2 catégories de poids, au lieu de 3 précédemment, sont retenues : inférieure ou supérieure à 30 kg. Seules les conformations R et O et les états d’engraissement 2, 3 et 4 doivent désormais être cotées.
Tout opérateur qui abat ou fait abattre plus de 20 000 têtes d’ovins par an dans un ou plusieurs abattoirs (hors ovins bio) est tenu de fournir à France AgriMer, avant le dimanche soir minuit, les informations nécessaires à l’établissement de cotations hebdomadaires. Ces données concernent les effectifs abattus, le poids moyen et le prix moyen pour chaque typologie d’animal.
Les commissions régionales de cotations font le point le mardi. A l’issue de cette concertation, les cotations de la semaine passée sont diffusées sur le site www.franceagrimer.fr.    
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Dany Dubernard a été élue maire de Boivre-la-Vallée en mai 2020. Elle ne se représente pas en mars 2026.
Boivre-la-Vallée supprime ses communes déléguées
Le 1er janvier, Boivre-la-Vallée n'aura plus ni mairie déléguée ni maire délégué. Une économie mais aussi une meilleure…
L'élevage d'Anne Boutet affiche une longévité record.
À Pamproux, Anne Boutet incarne l'excellence caprine

L'éleveuse du sud Deux-Sèvres conduit un troupeau de Saanens aux hautes performances techniques et génétiques, notamment en…

Mathieu Ramus et Clément Tholance ont notamment aménagé cette salle de jeux dans la tour médiévale.
Un gîte pour les amateurs de jeux vidéo
Dans quelques jours, un concept unique en France ouvre à Vivonne: un gîte suréquipé qui permet aux amateurs de jeux vidéo d'…
Les deux bâtiments pour les gestantes sont sur aires paillées en pente. De gauche à dr. : Régis Rézeau (Cooperl), Jérôme Clerc, Jeanne (salariée sur la ferme) et Samuel Bernard (Alicoop).
Un agrandissement de bâtiment plus que raisonné

Dans les plaines céréalières, l'élevage hors-sol montre sa pertinence. Jérôme Clerc s'est lancé en porcs (naisseur-engraisseur…

Sébastien Depoorter est directeur de l'établissement M-Extend de Loudun
Dans les coulisses de l'industrie locale
Dans le cadre de la semaine de l'industrie, le site de Loudun de la société M-Extend (anciennement Manip') ouvre ses portes. Son…
Avec des récoltes records en grandes cultures, le marché est inondé et peine à rémunérer correctement les producteurs.
Céréaliers : des revenus dans le rouge mais quelques leviers à activer

Avec une production mondiale de céréales qui bat des records, les prix ne décollent pas. La recherche d'une meilleure…

Publicité