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Aviculture
La production avicole s’adapte à son environnement economique et social

Frédéric Monnier, directeur nutrition et productions animales spécialisées du groupe Cavac et Gérard Guilbaud, président du groupe Val’iance (Terrena) se positionnent sur la production et son devenir au sein des territoires.

Selon Agreste, 10% des élevages concentrent la moitié de la production picto-charentaise.
Selon Agreste, 10% des élevages concentrent la moitié de la production picto-charentaise.
© N. C.

Vos coopératives sont des acteurs économiques majeurs de la filière volaille en Deux-Sèvres. Comment envisagez-vous le développement de cette filière dans le contexte actuel d'opposition aux projets ?

Frédéric Monnier : Nous ne voyons pas - comme vous le suggérez dans votre question -  d’opposition systématique aux projets de développement d’ateliers volailles ou en productions animales. Des projets se concrétisent et se mettent en place régulièrement sur les Deux-Sèvres et sont souvent accompagnés par des aides de la Région notamment en positionnant des productions animales non OGM. C’est le cas en lapin, volaille de chair, volaille de ponte, porc, bovin viande, bovin lait et caprin…
Les démarches administratives restent cependant longues et lourdes pour les éleveurs. Nous nous attachons à respecter les règles en vigueur en matière de permis de construire, de plan d’épandage et de respect des normes environnementales et de bien-être animal.
Gérard Guilbaud : Les projets, lorsqu’ils sont contestés, ne visent pas le développement de la production ! Notre coopérative se bat chaque année pour maintenir ses volumes de production. Les départs en retraite, et ils vont à nouveau augmenter dans les 5 à 8 ans à venir, concernent chaque année 5 à 10 % des mètres carrés en production.
En Deux-Sèvres, il y a du fait de la présence d’outils industriels, une culture de la production de volailles dans le nord du département. Sur un plan économique, c’est une chance. Les partenaires de Terrena sur cette zone, notamment Boyé Accouvage, l’abattoir Gastronome, les fabricants d’aliments… créent des emplois. 3500 à 4000 sur ce territoire. Nous entendons les maintenir.  Produire est l’une des conditions.

Lire en pages 10,11 et 12

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