Aller au contenu principal

Calamités
La perte sur les fourrages doit amputer le produit brut global de la ferme de 13%

Cette année, les fermes d’un secteur reconnu en calamités agricoles sont censées avoir subi un taux de perte de 30% pour les surfaces fourragères. Pour être éligible au dispositif, cette perte doit affecter le produit brut global théorique de l’exploitation à hauteur de 13%.

Philippe Thibaudeau, membre du Gaec Les Bournais à Faye-l’Abbesse, vient de déposer via Télécalam, un dossier d’éligibilité au dispositif calamités agricoles.
Philippe Thibaudeau, membre du Gaec Les Bournais à Faye-l’Abbesse, vient de déposer via Télécalam, un dossier d’éligibilité au dispositif calamités agricoles.
© C. P.

Les éleveurs sont invités à retourner leur dossier calamités, via Internet ou document papier, auprès des services de la DDT. Cette étape est essentielle. Ne peuvent bénéficier de l’aide que ceux qui en font la demande. La Fnsea79 insiste : « Il ne faut pas attendre. Connectez-vous sur Internet et renseignez le formulaire même si vous pensez ne pas pouvoir bénéficier du dispositif ». Philippe Thibaudeau, exploitant à Faye-l’Abbesse vient de remplir sa déclaration. L’an passé, il avait déjà fait une demande d’indemnisation. Il était recevable. En sera-t-il de même cette année ? L’éleveur avoue avoir du mal à comprendre le cheminement permettant d’évaluer l’éligibilité d’une exploitation au dispositif calamités. « Pourtant nous sommes nombreux à avoir subi les chaleurs et la sécheresse du printemps. » Une réalité qui n’empêchera pas certains d’entre eux d’être écartés du dispositif qui « avec un taux de perte imposé à 30% est en dessous du déficit fourrager réellement subi », regrette la Fnsea79. « Le taux de perte théorique devrait être plus élevé, dénonce Philippe Thibaudeau. Au printemps, les mieux lotis d’entre nous ont fait une bonne première coupe d’herbe. La deuxième n’a pas eu lieu faute de repousse. Avec une coupe sur deux, la perte n’est pas de 30% mais de 50%. »

Lire la suite en page 3 d'Agri79

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Une centaine d'agriculteurs sont mobilisé depuis 8h ce matin.
Les irrigants bloquent le Futuroscope et pensent que "le mouvement va se durcir"

Depuis 8h ce matin, et à l'appel de l'Adiv, de la Chambre d'agriculture, de la FNSEA, les JA et la CR de la Vienne, des…

Eric Dion se demande s'il va garder ses trois enrouleurs.
Aslonnes : l’éleveur Éric Dion privé d’eau pour 2026

Avec une baisse de plus de 70 % de ses autorisations de prélèvement, Eric Dion, éleveur porcin à Aslonnes devra acheter du…

L'équipe organisatrice était en réunion cette semaine. Objectif: s'adapter avec optimisme à l'actualité.
La Ferme s'Invite sera une belle fête... sans les bovins

Sur l'affiche de la Ferme s'Invite, la race Limousine est à l'honneur. Mais les bovins ne seront finalement pas présents les 7…

Éric Forin, Directeur général de Terrena, Olivier Chaillou, Président de Terrena, Bernard Guillard, Président d'Agrial et Julien Heillaut, Directeur général d'Agrial.
Fusion Terrena-Agrial : les agriculteurs de la Vienne entre espoirs et inquiétudes

Le projet de rapprochement entre les deux géants coopératifs Terrena et Agrial, annoncé le 22 septembre, ferait naître le…

Les nouveaux locaux de la ressourcerie à Lavausseau vont permettre de vider ceux de Latillé pour d'autres usages.
Bientôt une nouvelle ressourcerie à Lavausseau
Elles sont dans l'air du temps où l'économie circulaire est devenue presque vitale. Dans les ressourceries, on répare et on remet…
Mélanie Gatard a lancé son activité d'apicultrice en 2023 à Chabrac.
Une année correcte pour le miel
Installée depuis 2023, Mélanie Gatard est apicultrice à Chabrac.
Publicité