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Lapins
« La performance technique permet de gagner sa vie »

Le Brilap se réunissait aux Ruralies mercredi 25 septembre. L’assemblée générale a été l’occasion de rappeler que l’avenir des exploitations est conditionné à la performance.

Mercredi 26 septembre, aux Ruralies, à la chambre d’agriculture des Deux-Sèvres, François Martin remettait au cœur des débats la problématique technico-économique.
Mercredi 26 septembre, aux Ruralies, à la chambre d’agriculture des Deux-Sèvres, François Martin remettait au cœur des débats la problématique technico-économique.
© N.C.

Les bâtiments, leur isolation, leur équipement, leur taille faisaient l’objet d’une réflexion portée par l’assemblée générale du Brilap, l’interprofession du lapin. Mercredi 26 septembre, aux Ruralies, à la chambre d’agriculture des Deux-Sèvres, François Martin remettait au cœur des débats la problématique technico-économique. Le président, sans occulter les difficultés que rencontre cette filière, insistait sur la rentabilité des outils de production. «  La performance technique permet de gagner sa vie dans cette production. Il faut accepter de se remettre en question », exprimait-il avec l’enthousiasme qui le caractérise.
L’isolation des bâtiments peut être un plus pour maîtriser les charges. L’équipement, la taille à la construction doivent être réfléchis pour tendre à l’optimum économique.  Ce travail ne dispense pas la filière d’une réflexion sur les marchés, sur le prix du lapin et celui des aliments. Effectivement en 2012, les éleveurs ont à nouveau vu grimper le poste des charges alimentaires: + 8% en un an quand le prix de reprise du lapin ne progressait que de 3,35 %.
Au sein du Brilap, sans tabou, les différents maillons de la filière partagent leurs points de vue, leurs attentes aussi. L’idée développée par Benoît Greffard, de la chambre régionale d’agriculture des Pays de la Loire, de diversifier les revenus par l’investissement dans les modules photovoltaïques n’emballe pas franchement quelques membres de la famille production. « Les risques, ici encore, seraient pris par nous, producteurs, qui avec un prix de l’aliment raisonnable et un prix de reprise de notre production plus élevé, n’aurions pas besoin d’aller chercher du revenu ailleurs. »
Les débats sont ouverts. Chacun donne son avis. « La performance doit être la priorité de tous les maillons de la filière. C’est à ce prix que nous serons encore là demain, les uns et les autres », juge Philippe Rigaudy, représentant de Loeul et Piriot. 

Cent six producteurs en Poitou-Charentes
La tâche n’est pas simple. Les courbes illustrant le nombre d’éleveurs en Poitou-Charentes et le nombre de femelles reproductrices en élevage, en témoignent. En 2013 les groupements de producteurs recensent 106 producteurs, un chiffre en baisse de 5 % environ. Ces exploitants comptent 71 707 femelles en production cette année soit 2% de moins qu’en 2012. 
Côté consommation, la situation reste inquiétante. Après un fort recul en 2011, elle s’était stabilisée en 2012. Ce début 2013, la courbe s’infléchit à nouveau. Une lueur d’espoir toutefois: « La situation est à l’inverse de l’an passé, soulignait Lucile Fouchez, animatrice de l’interprofession. Le marché des produits découpés progresse ». Il y a peut-être là un créneau à travailler.

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