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la performance de la prairie comme objectif prioritaire

La bonne gestion du pâturage en élevage laitier est un élément important de la santé financière des exploitations. En agriculture biologique, elle devient incontournable.

En bio, le pâturage est la plaque tournante du système fourrager.
En bio, le pâturage est la plaque tournante du système fourrager.
© N.C.

Une enquête réalisée en 2016 auprès de douze éleveurs du réseau lait bio Bretagne avait comme objectif de connaître leurs pratiques de gestion du pâturage des vaches laitières et leurs leviers d’ajustement en cas de mauvaise année herbagère.

Un système basé sur l’herbe et le pâturage
La majorité des éleveurs bio enquêtés ont des systèmes pâturants avec plus de 35 ares/VL. La surface moyenne pâturée par les vaches laitières est nettement supérieure à celle des élevages conventionnels. On peut considérer que plus de la moitié des élevages sont très pâturants (plus de 50 ares/VL). La base du système fourrager de ces exploitations est donc l’herbe, avec en moyenne 83 % de la SAU en herbe.


Un parcellaire qui maximise le pâturage
Les freins à l’accessibilité des parcelles pour le pâturage sont les mêmes pour tous les élevages. La distance et la traversée de route sont plus régulièrement citées et, dans une moindre mesure, les notions de portance des sols et de morcellement du parcellaire.
Ces contraintes n’empêchent pas les éleveurs du réseau de disposer de surfaces accessibles importantes : 44 ha de SAU pour les VL, et 40 ha pour les génisses pour une SAU moyenne de 98 ha. Ces surfaces importantes dédiées au pâturage sont le résultat d’une démarche d’aménagement du parcellaire : 100 % des éleveurs ont créé des chemins et 83 % ont fait des aménagements pour l’abreuvement aux champs.

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