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La montée en pression de la qualité

Les viticulteurs de la Coop de Ré redéploient leur gamme vers de nouveaux produits, tout en visant le haut du panier.

Le monde presque clos de l’île de Ré compose entre une économie touristique, alimentée par les touristes, et une production à la fois viticole et maraîchère. Il existe un lieu où elles se rencontrent et échangent : la coopérative. On y vend toute la gamme du vignoble rétais, des cognacs aux vins bio en passant par la gamme Soif de Ré et les pineaux, mais aussi les pommes de terre primeur, deux-trois mois dans la saison. En-dehors du boom estival, la coopérative cherche encore à développer « son commerce » sur le continent et passe des alliances avec les producteurs de Noirmoutier. Si bien que lorsque la coopérative fait son bilan, au cours de son assemblée générale, c’est surtout de stratégies qu’il est question.

Montée en gamme

Stratégies, car il s’agit de construire des gammes, entre vins rosés, mousseux, cognac et vins rosés. La « typicité » de ces produits-là les rend uniques, surtout vendus l’été. Une période estivale où le cellier devient parfois trop exigu, d’où les permis qui devraient bientôt être obtenus pour la construction du nouveau cellier de vente. Longtemps repoussé, car d’autres investissements s’avéraient nécessaires, il devrait rendre plus visibles sur l’île les produits locaux. Ce sera pour 2020. Entretemps, les viticulteurs rétais posent leurs pierres : première vinification d’un cuvée vin rosé bio en 2017, qui sera présentée au Salon des vins bio de mars prochain à Neuil-sur-Mer, montée en puissance de l’Azuré, de Terre Rouge ou des Soif d’Évasion. Cette dernière « marque », avec ses 233 000 bouteilles, voit progresser les Soif d’Evasion Sauvignon de presque 10 %, d’un quart en deux ans. « Cela démontre l’intérêt des consommateurs pour les vins haut de gamme », analyse Jean-Jacques Enet, le président de la coopérative. « Cela conforte notre politique de qualité exigeante. »

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