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La LOA se discute aussi depuis la Vienne

Marc Fesneau, Éric Martineau, et Anne-Laure Babault ont fait une restitution du travail sur la LOA.
© Elisabeth Hersand

Décidément, la commune de Chenevelles est vraiment prisée des ministres et politiques. Après la venue de Dominique Faure, ministre déléguée à la Ruralité et Bérangère Couillard, ministre déléguée en charge de l'Égalité femmes-hommes et de la lutte contre la haine et les discriminations, en juillet à l'occasion des Fiertés Rurales, ce sont cette semaine pas moins de 6 ministres qui s'y sont succédé, et une cinquantaine de députés (parmi lesquels Nicolas Turquois et Pascal Lecamp, parlementaires de la Vienne). Lundi et mardi, ils participaient en effet aux journées parlementaires du Modem. Des sessions de travail autour de l'immigration, les territoires et la démocratie, mais aussi de plusieurs projets de loi : plein emploi et insertion, finances et orientation agricole. Sur ce dernier sujet, c'est Pascal Lecamp, député de la Vienne et Anne-Laure Babault, son homologue de Charente-Maritime, qui animaient l'atelier, en présence de Marc Fesneau, ministre de l'agriculture. La veille, ce dernier avait précisé, lors des Terres de Jim, les orientations de cette LOA, dont le texte devrait être présenté en décembre (lire en page 13). L'occasion pour les députés Modem de rappeler les points qui leur paraissent les plus importants à défendre : la transmission et la formation. "On ne veut pas descendre en dessous du seuil des 400 000 agriculteurs en France" scande Éric Martineau, député de la Sarthe. "Avec Marc Fesneau, on est sur le même constat" estime pour sa part Anne-Laure Babault, qui insiste sur le rôle des formations, y compris depuis les classes élémentaires. "Il faut remettre l'agriculteur au cœur des écoles, pour aider à reconnecter notre société avec le monde agricole".

 

De son côté, le ministre de l'agriculture a aussi insisté sur l'importance de la transition écologique des agriculteurs français. "Il ne faut pas négliger la puissance du dérèglement climatique, au risque d'aller vers des impasses, y compris techniques. Aller dans le sens de la transition écologique, c'est préparer notre autonomie alimentaire pour demain".

 

Lire également notre article sur les annonces de Marc Fesneau lors de sa visites aux Terres de Jim.

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