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Syndicalisme
La lettre des éleveurs pour inviter les GMS au dialogue

Vendredi 17 août, la Fnsea79 et les JA ont remis un courrier à quatre grandes enseignes de GMS du département. Le but : les alerter sur la situation des éleveurs et ouvrir le dialogue entre agriculteurs et distributeurs.

Rencontre entre les éleveurs et Laurent Gastinaud, directeur de la base logistique de Super U à Prahecq.
Rencontre entre les éleveurs et Laurent Gastinaud, directeur de la base logistique de Super U à Prahecq.
© A. B.
Vendredi 17 août à la même heure, quatre délégations composées d’adhérents de la Fnsea 79 et de JA ont remis un courrier à quatre grandes enseignes de grandes et moyennes surfaces. Dispersés sur le département, les éleveurs ont frappé à la porte de la plateforme logistique d’Intermarché à Gournay, de Leclerc à Parthenay, de Carrefour à Niort et du pôle logistique de Super U de Prahecq.
« La profession a souvent été accusée d’être brutale et de ne pas ouvrir le dialogue, martelait Patrice Coutin, président de la Fnsea79. La stratégie employée aujourd’hui est autre, avec cette remise de courrier. Le but est d’alerter sur la situation des agriculteurs et d’inviter la grande distribution au dialogue. »
Auprès des quatre grandes enseignes, le même message : «  l’augmentation du prix des intrants, et particulièrement des matières premières composant l’alimentation du bétail, s’accentue fortement. Ces augmentations pèsent sur les élevages, quelle que soit leur production, alors qu’ils doivent déjà faire face à l’élévation du prix de l’énergie, des engrais, de la main-d’œuvre… Les éleveurs ne supporteront pas à eux seuls ces hausses de charge, elles doivent être répercutées sur l’ensemble de la filière ». La lettre transmise rappelle ces points et une demande  de  rencontre avec les responsables des enseignes y est formulée. Selon le syndicat, des échanges sont indispensables avant de solliciter par l’intermédiaire du préfet de région la convocation de l’observatoire des prix et des marges.
Dans ce contexte, les agriculteurs évoquent l’accord du 3 mai signé par les organisations professionnelles et la grande distribution. Créé en 2011, il doit permettre de répercuter les hausses des coûts de production sur le prix payé au producteur. Il s’agissait d’un engagement volontaire de tous les acteurs de chaque filière. Initié par les pouvoirs publics, ce dispositif consiste à ouvrir de nouvelles négociations en cas de fortes variations des prix de l’alimentation animale.  « A ce jour, cet accord n’est toujours pas appliqué », atteste Patrice Coutin. Il souligne aussi que les parlementaires ne doivent pas oublier leur responsabilité. En effet, l’augmentation des charges n’est pas négligeable sur les plans environnemental et salarial. La profession compte d’ailleurs interpeller les parlementaires et n’écarte pas d’autres types d’actions.                  
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