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Dossier caprins de 8 pages
La hausse du prix est le traitement de choc dont l’élevage a besoin

Thierry Jayat, président de la section caprine de la Fnsea 79, demande un prix du lait de 630 euros.

Thierry Jayat.
Thierry Jayat.
© N.C.

Pouvez-vous nous faire un point sur la conjoncture actuelle de la filière ?
Malheureusement les éleveurs sont toujours dans une situation dramatique, pris en étau par un prix du lait qui ne couvre pas les coûts de production. Nous vivons actuellement une deuxième année de baisse de la collecte. Au sein de la région nous avons perdu un sixième  de la production par rapport à 2011 et dans certaines régions comme Midi-Pyrénées c’est une chute d’un tiers de la collecte. Pour le moment, nous ne voyons pas la fin de l’hémorragie. Les prix ont effectivement progressé par rapport à 2012 mais ce n’est pas suffisant. C’est 630€/1000 l dont les producteurs ont besoin pour vivre correctement de leur métier et assurer un renouvellement des générations. On est encore loin du compte ! Une partie du chemin a été parcourue mais nous sommes encore loin de l’objectif. Cette demande est toujours légitime et ce n’est pas la courbe de la collecte qui va la démentir. Si les prix étaient là, celle-ci se redresserait. On n’en est pas là. En 2008, les laiteries avaient  fortement augmenté le prix du lait pour couvrir l’importante hausse des charges et la collecte avait instantanément progressé. Aux mêmes causes, les mêmes remèdes sont nécessaires. Le pire, c’est qu’aujourd’hui des producteurs récemment installés arrêtent et parmi les autres bon nombre ont pour projet d’abandonner la production. Ils  ne croient plus dans cette filière. Il va donc falloir un traitement de choc pour assurer la pérennité de cette filière. Il n’y a pas de miracle, ce sera par les prix qu’on assurera l’avenir.

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