Ovins
La génétique, levier pour moins traiter contre les strongles
Les marqueurs transmis aux filles élevées à l’herbe leur permettent une excrétion plus faible.
Les marqueurs transmis aux filles élevées à l’herbe leur permettent une excrétion plus faible.

La génétique s’oriente vers la mise en place d’un nouveau critère de sélection permettant de valoriser les animaux les plus résistants au parasitisme. Ainsi, la résistance aux strongles digestifs est mesurée par exemple sur des mâles du Centre d’élevage de race manech tête rousse, futurs béliers d’insémination animale.
On sait maintenant que ce critère se transmet à leurs filles élevées à l’herbe. D’une part, les filles issues de pères résistants excrètent en moyenne moins d’œufs que celles de béliers sensibles. D’autre part, la proportion de filles avec des intensités d’excrétion faibles est plus importante chez les filles issues de béliers résistants que chez celles issues de béliers sensibles. Selon la race, le taux d’héritabilité est de 0,25 à 0,35. Il reste modérément lié aux autres caractères sélectionnés.