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La force du groupe pour structurer le syndicalisme jeune

Loin de baisser les bras, les Jeunes Agriculteurs n’ont pas perdu de leur motivation pour défendre leur métier, même quand les difficultés s’accumulent. Leur atout : la force du groupe pour échanger, comme dans un groupe d’amis.

Pour Julien Chartier (au premier rang à gauche), l’action syndicale fait un tout avec le groupe pour échanger, penser à autre chose, évacuer le stress.
Pour Julien Chartier (au premier rang à gauche), l’action syndicale fait un tout avec le groupe pour échanger, penser à autre chose, évacuer le stress.
© G.R.

«Il faut continuer à défendre notre métier, avoir la rage de vaincre ». En énumérant les actions auxquelles les jeunes ont participé tout au long de l’année écoulée, Julien Chartier président des Jeunes Agriculteurs, pointait les grandes surfaces « qui cherchent toujours des prix bas » et les transformateurs qui « avec leurs beaux discours nous disent de nous remettre en question ».
Devant les adhérents de la structure qu’il préside, il a rappelé que « notre seul but est de défendre les jeunes et l’avenir de notre métier ». Avec des outils bien connus. « Quant à un moment, on a l’impression de ne pas être écouté, on se doit d’agir », poursuivait-il. Et les occasions n’ont pas manqué depuis un an : blocage du site de Champdeniers pendant trois jours, en janvier, de la nationale 10 aux Maisons blanches, et des rencontres en tout genre comme avec la ministre de l’écologie, Ségolène Royal, en février.
Plus tard, les jeunes ont manifesté parce que « les éleveurs de viande ont encore du mal à équilibrer leurs comptes » et que « les producteurs de lait sont pris entre les transformateurs et les distributeurs ». Quand ce n’est pas avec l’administration, « qui n’arrive toujours pas à solder les versements de la Pac 2015 », ou le dossier des zones défavorisées (lire page 4), « malgré le soutien des politiques et de la DDT ».

Les jeunes agriculteurs en viennent à s’interroger sur l’importance que peut représenter l’agriculture, « deuxième force économique du pays », pour les politiques. « Bien sûr, avec le Salon de l’agriculture, le défilé habituel et les poignées de mains hypocrites vont aller bon train. Les « on a besoin de vous », « vous faites un métier difficile », « vous êtes une force pour notre pays » : « on va l’entendre, mais l’accepter est autre chose », poursuivait Julien Chartier. En cette période électorale, il demande aux candidats et aux futurs élus « d’avoir le courage de nous défendre à Bruxelles avec un véritable projet ».

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