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La foire de Moncoutant : une première pour un jeune éleveur de Limousines

Philippe Brossard, jeune éleveur à Saint-Amand-sur-Sèvre, présentera pour la première fois plusieurs de ses animaux au concours départemental Limousin à Moncoutant, les 28 et 29 septembre.

Philippe Brossard va participer au concours de Moncoutant pour la première fois. Il reconnaît que la préparation des animaux « est un travail de longue haleine ».
Philippe Brossard va participer au concours de Moncoutant pour la première fois. Il reconnaît que la préparation des animaux « est un travail de longue haleine ».
© P.B-E

Philippe Brossard s’est installé en 2007 sur 55 ha avec un cheptel de 40 vaches allaitantes charolaises et leur suite. En 2011, la perte des primes Pac a obligé l’éleveur de Saint-Amand-sur-Sèvre à travailler à l’extérieur, tout en gardant un pied dans l’exploitation. Cette période transitoire compliquée, « beaucoup de déplacements et aussi le regard des autres agriculteurs », le motive à se réinvestir à temps plein dans l’exploitation.

En complément d’un atelier porcin bio, il renouvelle alors son cheptel pour la race limousine. « J’ai acheté une génisse avec une génétique supérieure dans l’optique de vendre des reproducteurs en faisant du prélèvement et du transfert d’embryons. J’ai eu la chance du débutant avec cinq gestations sur sept embryons frais posés et, au final, quatre vêlages, dont trois animaux présentés au concours. J’ai également acquis des animaux d’âges différents provenant d’élevages inscrits afin de constituer mon cheptel souche ».

La race limousine présente, aux yeux de Philippe, des caractéristiques en phase avec ses attentes. « C’est une race avec des facilités de vêlage plus développées que sur certaines autres. Rustique, elle exprime bien son potentiel d’un veau par vache et par an. C’est une race bouchère qui résiste malgré la chute des prix de vente ». Convaincu, il s’inscrit au Herd-Book limousin en 2018.

Cette année, et pour la première fois, le jeune éleveur présente au concours départemental de Moncoutant, les 28 et 29 septembre, Mandoline, une vache de 3 ans, un mâle et deux génisses d’un an, « les meilleurs de mon élevage, qui correspondent au standard de la race : un pelage clair, éclairé autour des yeux et du mufle, de bons aplombs, des bassins larges et bien dessinés, une bonne tenue et musculature du dos, là où sont les meilleurs morceaux », précise-t-il.
Depuis quelque temps, il prépare les animaux pour une belle présentation sur le ring. « Le dressage consiste à les attacher pour leur apprendre le respect de la corde. Je les habitue également à marcher sans craindre la musique présente sur le concours. L’animal a beau être le meilleur du monde, s’il n’est pas dressé, ça ne marche pas. Et bien sûr, je les nourris pour qu’ils arrivent en état. C’est un travail de longue haleine », concède-t-il.
Son objectif pour ce premier concours ? « Je démarre tout doucement. Cette participation, c’est un peu pour se faire connaître. Il faudrait au moins une plaque, ce serait la première ».

La race limousine

Le syndicat des éleveurs de la race limousine, présidé par Bruno Valadeau, agriculteur à Terves, compte 320 adhérents en Deux-Sèvres pour 13 000 vaches allaitantes. « Première race de Nouvelle-Aquitaine, elle est toujours en progression grâce à ses qualités d’élevage », selon son président. La race est mise à l’honneur à la foire-concours de Moncoutant avec onze éleveurs et quarante animaux en compétition. Des moutons et des bovins de races blonde d’Aquitaine et parthenaise compléteront cette exposition. Ils seront en présentation. Les animations ludiques et pédagogiques, en direction des consommateurs, visent à une meilleure connaissance de la variété des morceaux de viande.

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