Aller au contenu principal

La Fnsea Poitou-Charentes demande des explications aux entreprises sur le prix du lait de vache

La Fnsea Poitou-Charentes publie régulièrement le résultat de son observatoire du prix du lait de vache payé aux producteurs. Les dernières données ne montrent malheureusement pas une amélioration à la hauteur des attentes des éleveurs.

© Annick Conté/Réussir SA

Suite à la table ronde du 24 juillet, les engagements des distributeurs et des transformateurs devaient permettre d’assurer un prix moyen de 320 euros/1000 litres pour les éleveurs de la ferme France. Afin d’atteindre ce prix moyen sur l’année 2015, la Fnsea Poitou-Charentes a calculé le niveau de prix du lait que les producteurs sont en droit d’attendre pour ce dernier trimestre. Si on regarde les prix pratiqués dans le bassin laitier pour ces 8 premiers mois (voir tableau), il faudrait pour les 4 derniers mois un prix allant de 330 à 350 euros selon les entreprises. A l’heure où les premières factures de lait du mois de septembre arrivent dans les exploitations, les uns et les autres peuvent mesurer que le compte n’y est pas.
Pour Christophe Limoges, président de la section régionale bovins lait de la Fnsea Poitou-Charentes, « les éleveurs sont dans l’attente de ce prix pour 2015 ». Constatant que « le prix du lait en France a été lissé à la hausse durant la période 2013-2014, mais a été très réactif à la baisse depuis la fin 2014, avec un prix désormais en dessous du niveau des charges d’exploitation », il insiste : « Les éleveurs sont en droit de demander ce dû, il en va de l’avenir de la filière ! ». Pour interpeller les entreprises de transformation du bassin laitier, les élus de la section ont donc demandé à rencontrer leurs responsables dès que possible.

Des précisions sur les moyennes du tableau
Ces moyennes sont calculées à partir des prix de base en intégrant la flexibilité pour Terra Lacta et Lactalis et en déduisant la prime froid pour Terra Lacta, CLS et Pamplie. Ce ne sont pas des moyennes pondérées des volumes. Les prix comparés ne tiennent pas compte des prix B pratiqués par certaines entreprises et calculés à partir des prix des produits industriels.
Ce qui conduit pour les producteurs concernés à percevoir un prix moyen en dessous de ces valeurs (lire encadré).

Le double volume double prix : exemple d’impact d’un prix
Le calcul de l’impact de cette gestion « double volume - double prix » a été réalisé sur une exploitation livrant un peu plus d’un million de litres de lait. De juillet 2014 à juin 2015, cette exploitation a connu 7 mois de dépassement de sa référence mensuelle dite volume A. Si tout le volume livré avait été payé en prix A, le prix moyen aurait été de 331 euros/1000 litres de juillet 2014 à fin juin 2015 au lieu des 326 euros/1000 litres qui ont été versés réellement. L’impact est donc de 5 euros/1000 litres pour ce cas précis. Cette évaluation n’est bien évidemment pas transposable à tous puisque l’impact est lié à la saisonnalité plus ou moins importante des livraisons des producteurs concernés.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

François Rondeleux a repris l'exploitation en 2023.
Le Chapeau change de mains
Depuis 2 ans, c'est François Rondeleux qui est aux commandes du Chapeau, à Maulay. Le jeune homme a repris l'exploitation…
Cécile et Thierry Lemaître gèrent avec leur fils et leur belle-fille ce gîte.
Un gîte tout confort, attenant à l'exploitation
C'était une petite maison familiale. Le relais du Mardelon, à Messemé est aujourd'hui un gîte 3 étoiles, géré par la famille…
Clémence Emery prépare la finale du concours de reconnaissance des végétaux au lycée de Thuré.
La finale du concours de reconnaissance des végétaux en ligne de mire
Ils étaient 100 à concourir et ils ne sont plus que 5 qualifiés pour la finale du Concours national de reconnaissance des…
FNSEA, CR, JA et Adiv ont rencontré le Préfet pendant plus de deux heures.
Eau : les tensions montent d'un cran

À quelques jours de la mobilisation de Bassines Non Merci à Poitiers, mais aussi du bureau du Sage Clain, pendant lequel sera…

Le Préfet de la Vienne se positionne pour le stockage de l'eau

A quelques heures d'une manifestation de Bassines Non Merci, le Préfet de la Vienne a publié un argumentaire dans lequel il…

Au Jard'in des Chèvres à Vouzan ouvrira ses portes aux porteurs de projets le 3 juin. Pour plus d'information : richard88helene@gmail.com. Inscription obligatoire jusqu'au 1er juin sur terredeliens.org ou en scannant le QR code ci-dessous.
Une ferme ouverte pour trouver un associé Au Jard'in des Chèvres
Suite au départ prochain de Fanny Goudet, Hélène Richard est à la recherche d'un associé pour maintenir et développer l'activité…
Publicité