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La finale du concours de reconnaissance des végétaux en ligne de mire

Ils étaient 100 à concourir et ils ne sont plus que 5 qualifiés pour la finale du Concours national de reconnaissance des végétaux. Dont une de la Vienne : Clémence Emery.

Clémence Emery prépare la finale du concours de reconnaissance des végétaux au lycée de Thuré.
Clémence Emery prépare la finale du concours de reconnaissance des végétaux au lycée de Thuré.
© Marine Nauleau

Son objectif ? Devenir architecte paysagiste. Elle concevrait alors les projets d'aménagements extérieurs de collectivités, d'entreprises et de particuliers. Clémence Emery est pour l'heure en première année de BTS Aménagement paysager au lycée de Thuré et en apprentissage au sein de l'entreprise Vive Paysagiste à Cissé. Elle vise ensuite une licence professionnelle dans l'architecture. "La conception, la création et l'entretien de jardins me passionnent. Il faut le faire en fonction des sols et l'orientation. En prenant en compte le climat aussi dans le choix d'espèces adaptées. De plus en plus il faudra des jardins résilients qui intègrent la problématique du réchauffement climatique" explique Clémence Emery. C'est bel et bien poussée par la passion d'apprendre sur la botanique, qu'elle s'est lancée dans le défi du concours national de reconnaissance des végétaux. Et après sa sélection mi-avril lors des épreuves régionales, Clémence Emery s'entraîne désormais pour la finale qui aura lieu le 1er et 2 octobre au sein du parc Terra Botanica d'Angers. "Je suis vraiment heureuse. Je n'étais pas sûre de moi car j'ai eu peu de temps pour me préparer et apprendre à reconnaître 630 végétaux, leur famille, le non vernaculaire et scientifique. J'en apprenais 40 par soir " se souvient Clémence Emery qui s'entraîne encore en se promenant dans les parcs ou au sein de son lycée. C'est d'ailleurs au lycée de Thuré qu'elle s'est retrouvée sous un hêtre pleureur. "Je ne connaissais pas cette variété qui est en fait un mélange de plusieurs espèces" souligne la jeune femme qui agace souvent les membres de sa famille car elle ne peut pas vraiment s'empêcher de donner le nom des plantes qui l'entourent à l'occasion de balades. Un agacement teinté aussi d'une certaine fierté. "Mon frère me dit que le dictionnaire des végétaux c'est moi, c'est vrai que j'ai envie d'en connaître le maximum". Pour la finale, il faudra d'ailleurs aussi connaître les caractéristiques botaniques de tous ces végétaux. Clémence Emery a la conviction que " l'avenir c'est le végétal". Elle a la volonté de se créer une palette végétale qu'elle pourra ensuite proposer à ses clients. Et ce concours sera une ligne supplémentaire qui comptera dans son CV.

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