Aller au contenu principal

Syndicalisme
La FDSEA et les JA alertent l’administration

Estimant que les ministères de l’Agriculture et de l’Environnement n’ont pas compris le ras-le-bol présent dans les campagnes, la FDSEA et les JA ont frappé à la porte de la DDEA, lundi dernier, pour exprimer leurs revendications.

Une soixantaine d’adhérents de la FDSEA et des JA s’est rendue à la DDEA.
Une soixantaine d’adhérents de la FDSEA et des JA s’est rendue à la DDEA.
© DR

Parmi les revendications de la manifestation du 16 octobre, la FDSEA et les JA avaient demandé de stopper les contraintes franco-françaises sur la réglementation environnementale ainsi que les moyens de lutter contre les distorsions de concurrence.

Aussi, ce lundi 23 novembre, après avoir adressé un courrier aux parlementaires du département, une soixantaine d’adhérents de la FDSEA et des JA s’est rendu à la DDEA pour sensibiliser et alerter l’administration sur l’impact dramatique de ces contraintes. 

Pour la FDSEA et les JA, le plan de soutien annoncé par le Gouvernement n’est qu’une première réponse partielle à la crise que traverse aujourd’hui l’agriculture.

Selon les syndicalistes, il manque un pan important dans la réponse de l’Etat aux demandes des agriculteurs, une pause dans l’empilement des contraintes franco-françaises qui pénalisent less exploitations.

Ces contraintes pèsent sur les comptes d’exploitation, mais aussi des outils de transformation, et pénalisent la compétitivité des productions française face aux voisins européens.

La FDSEA et les JA ne contestent pas la nécessité de protéger l’environnement, mais les contraintes doivent être compatibles avec la compétitivité des exploitations agricoles en Europe. Il est urgent de lutter contre les distorsions de concurrence sur les moyens de production. Les décisions prises au niveau européen doivent être suivies au niveau national.

Parmi toutes ces difficultés,  les syndicalistes jugent insupportable, dans le contexte actuel les nouvelles  Bonnes Conditions agricoles et environnementales.

D’ailleurs, ce mardi 24 novembre avait lieu une réunion organisée par le cabinet du ministère de l’Agriculture sur la conditionnalité avec le ministère de l’Environnement. Il s’agissait de travailler sur les propositions d’évolution des grilles 2010 et les modalités des BCAE 2010.

Les revendications

Le 23 novembre, la délégation de la FDSEA et des JA, reçu par M. Pailhas, directeur de la DDEA, a réaffirmé les revendications suivantes :

- en ce qui concerne les règles s’appliquant aux prairies, la réglementation prévoit une distinction entre les prairies qui sont existantes depuis plus de cinq ans et celles qui restent constamment en prairies. La profession souhaite plus de lisibilité, pour cela, elle demande l’application de la même réglementation dans les deux cas, c'est-à-dire de pouvoir réimplanter une surface équivalente dans le cas de retournement tout en surveillant au niveau départemental le ratio de prairies ;

- s’agissant des particularités topographiques (les éléments du paysage comme les haies, arbres…) : pour 2010, de nouvelles règles imposent la déclaration par les agriculteurs d’une surface en « éléments topographiques » d’au moins 5% de leur exploitation et dans un souci de progressivité, une demande est formulée pour que ce pourcentage soit réduit à 3 %.

De plus, depuis la mise en place de la conditionnalité, un accord avec le ministère avait été obtenu afin que les nouveaux éléments mis en place chaque année ne pénalisent pas les agriculteurs. En effet, ces éléments interviennent en milieu de campagne, il est très difficile de communiquer sur une nouvelle réglementation en cours de campagne. Pour cela la réduction d’aides doit être progressive et ne pas atteindre la suppression totale des aides.

 


Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

François Rondeleux a repris l'exploitation en 2023.
Le Chapeau change de mains
Depuis 2 ans, c'est François Rondeleux qui est aux commandes du Chapeau, à Maulay. Le jeune homme a repris l'exploitation…
Cécile et Thierry Lemaître gèrent avec leur fils et leur belle-fille ce gîte.
Un gîte tout confort, attenant à l'exploitation
C'était une petite maison familiale. Le relais du Mardelon, à Messemé est aujourd'hui un gîte 3 étoiles, géré par la famille…
Clémence Emery prépare la finale du concours de reconnaissance des végétaux au lycée de Thuré.
La finale du concours de reconnaissance des végétaux en ligne de mire
Ils étaient 100 à concourir et ils ne sont plus que 5 qualifiés pour la finale du Concours national de reconnaissance des…
FNSEA, CR, JA et Adiv ont rencontré le Préfet pendant plus de deux heures.
Eau : les tensions montent d'un cran

À quelques jours de la mobilisation de Bassines Non Merci à Poitiers, mais aussi du bureau du Sage Clain, pendant lequel sera…

De gauche à droite, Samuel Arlaud, Mathilde Duris et Éric Dauchier, coprésidents de la MJC Claude Nougaro et Carole Maire, la directrice, attendent plus de mobilisation des élus pour sauver la structure.
Des finances qui plombent les missions associatives

C'est au sud du département que nous tournons le regard. La MJC Claude Nougaro a annoncé des difficultés financières telles…

Au Jard'in des Chèvres à Vouzan ouvrira ses portes aux porteurs de projets le 3 juin. Pour plus d'information : richard88helene@gmail.com. Inscription obligatoire jusqu'au 1er juin sur terredeliens.org ou en scannant le QR code ci-dessous.
Une ferme ouverte pour trouver un associé Au Jard'in des Chèvres
Suite au départ prochain de Fanny Goudet, Hélène Richard est à la recherche d'un associé pour maintenir et développer l'activité…
Publicité