Aller au contenu principal

FCO
La FCO pique un nouvel élevage deux-sévrien

La circulation virale est soutenue. Pour protéger les animaux sains, le GDS appelle les éleveurs à vacciner.

860 cas, le 18 juillet. 973 cas, le 24 juillet. 1 300 cas, le 27 juillet. Les chiffres sont sans appel. La circulation virale en 2008 s’apparente malheureusement à celle de 2007. Le climat de l’été profite au moucheron Culicoïde dont un nouvel élevage des Deux-Sèvres est victime. En fin de semaine dernière, un nouveau cas de FCO sur un bovin était confirmé sur la commune de Saint-Aubin-du-Plain par la préfecture des Deux-Sèvres. « Vaccinez, vaccinez, vaccinez », appelle Karl Muhlberger, directeur du groupement de défense sanitaire du département (GDS). « Même si des cas sont confirmés dans les troupeaux, il faut agir. Il n’est jamais trop tard pour protéger les animaux sains. » Alors que l’Afssa elle-même confirme l’innocuité des vaccins « y compris en période de forte pression virale », le GDS invite les éleveurs à prendre contact avec leur vétérinaire. « Pour les petits ruminants, des doses sont disponibles. Pour les bovins, ça arrive. » Et Karl Muhlberger de rappeler les tarifs de référence préconisés par la profession. « 28 euros la vacation du vétérinaire et 1,39 euro l’injection par bovin et 0,45 euro l’injection à un petit ruminant. » Les éleveurs dont le troupeau malheureusement est concerné par la maladie doivent prendre contact avec leur vétérinaire. Le traitement administré aux sujets malades peut être pris en charge, pour une partie, par la caisse de solidarité santé animale, « dans la mesure où l’exploitant demandeur est à jour de sa cotisation au GDS », rappelle Karl Muhlberger. C.P.Caprin : la double injection interroge - Le GDS, au-delà de la prolifération de la maladie en cette période estivale, s’interroge sur l’avenir. L’hiver prochain, la liste des prophylaxies obligatoires devrait s’allonger. Des mesures de protection contre la FCO devraient s’imposer. Dans cette perspective, le groupement de défense sanitaire interpelle le ministère de l’agriculture quant à la nécessité des deux injections préconisées pour les caprins. Le GDS attend une réponse rapide afin de limiter les frais imposés aux éleveurs. « Aucune étude scientifique n’a démontré l’inefficacité d’un vaccin unique. Sur quoi se base-t-on aujourd’hui pour affirmer la nécessité de ces deux injections ? », interroge Karl Muhlberger.
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Hubert Touret a déjà référencé près de 600 sites entre Angers, Tours et Poitiers.
Une appli pour faire tomber les frontières touristiques
Quand on est en vacances à Chinon, pourquoi on ne viendrait pas faire un tour dans la forêt de Scévolle ou à Angles-sur-l'Anglin…
La parcelle de 40 hectares comprenait notamment le circuit qui accueille les traditionnels Moiss'Batt'Cross.
 Plus  de  12 000  personnes
La 21e fête de la Terre des Jeunes agriculteurs de la Vienne s'est tenue samedi et dimanche dernier, à Smarves. 
Michel Baudrez fut la cheville ouvrière de multiples manifestations agricoles.
Avec Michel Baudrez, un rassembleur s'en est allé

L'agriculture deux-sévrienne a perdu une de ses figures : lundi 11 août, Michel Baudrez s'est…

Si les allées du village des producteurs et des partenaires ont pu se vider par moments le samedi, la foule y était bien présente tout au long de la journée le dimanche.
Aux Gonds, 14 000 visiteurs malgré la chaleur

L'événement organisé par les Jeunes Agriculteurs de Charente-Maritime les 16 et 17 août aux Gonds a attiré un public nombreux…

Nathalie Epagneaud accueillera dans ce pré les participants à ce marché gourmand et nocturne.
Un marché festif dans les prés

Le Gaec du Pont Rouge, à St-Loup (17), accueillera le 6 septembre un marché fermier et gourmand ; un rendez-vous qui est une…

Le train parcourt les 49 km qui séparent Limoges à Eymoutiers.
La montagne à toute vapeur
À l'inverse du TGV, le train à vapeur prend son temps. Et entre Limoges et Eymoutiers, touristes et autochtones profitent des…
Publicité