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La CNAOC défend son OCM Vitivinicole

Les régions AOC françaises ont réaffirmé leur désir de préserver une OCM vitivinicole spécifique, en l’améliorant, lors du congrès national de la CNAOC à Cognac.

Bernard Farges (à gauche), président de la CNAOC, a ouvert le débat sur l’OCM vitivinicole.
Bernard Farges (à gauche), président de la CNAOC, a ouvert le débat sur l’OCM vitivinicole.
© Alexandre Merlingeas

Cognac a accueilli le 21 avril le congrès national de la CNAOC, Confédération nationale des producteurs de vins et eaux-de-vie à AOC. Réformer, simplifier ou bien moderniser les textes, tels étaient les enjeux de la table ronde, l’après-midi sur le thème de l’avenir de l’OCM vitivinicole. Face au projet de la commission européenne de « simplifier » la législation européenne et de mettre en conformité la réglementation communautaire viticole avec le traité de Lisbonne, l’inquiétude s’est installée chez les organisations professionnelles viticoles françaises. La crainte de la libéralisation de la filière et de l’affaiblissement des signes de qualité après 2018 a fait son apparition. « Il faut continuer de tirer le bilan de la réforme de 2008 », a dit Philippe Coste, président de la Fédération Sud des producteurs de vins AOC. Bernard Farges, le président de la CNAOC, a abondé dans ce sens : « Avant une nouvelle réforme à laquelle je suis opposé, il faut moderniser les outils et les simplifier pour les opérateurs ». « Nous avons un recul de 7 ans. Le bilan pour nous est positif. Ces mesures fonctionnent », a dit Hervé Durand, directeur adjoint de la DGPE, Direction générale de la performance économique et environnementale des entreprises, avant de dire son attachement à la spécificité de la filière vitivinicole. Rudy Van der Stappen, chef adjoint de l’unité Vin de la Commission Européenne, a reconnu l’inquiétude de la profession et des Etats membres, mais il s’est voulu rassurant. « Simplifier ne veut pas dire déréguler. Nous voulons créer un cadre juridique clair et diminuer les coûts administratifs ».


Retrouvez la suite de cette interview dans la Vie Charentaise du 29 avril 2016 (page 7)

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