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La biscuiterie Jean et Lisette inaugurée

Ce mercredi, à St-Jean-d’Angély, la biscuiterie bio Jean et Lisette a été inaugurée. Une concrétisation qui dynamise les agriculteurs, un territoire et les acteurs économiques.

8 millions de paquets de biscuits devraient sortir de la biscuiterie d’ici 4 ans.
8 millions de paquets de biscuits devraient sortir de la biscuiterie d’ici 4 ans.
© AC

Ce mercredi,  une douce odeur de noix de coco envahissait les locaux de la biscuiterie Jean et Lisette, à St Jean d’Angély, juste à côté des silos Val Bio Ouest. Sur les tapis, des milliers de sablés sortaient des deux lignes de production. Pour marquer l’inauguration, des visites étaient organisées pour les invités, afin de leur expliquer les tenants et les aboutissants de la fabrication des biscuits, dans un bâtiment flambant neuf de 2400 m2. Au fil des mois, sortiront une grande variété de biscuits, des fourrés, des tartelettes, des nappés, des cookies. Dès la fin de l’année, des nouveautés seront dans les rayons sous les marques Jardin Bio et Bisson. La marque Jean et Lisette suivra d’ici un an.
Trois ans déjà que le projet était sur la table. Une histoire d’hommes, de femmes, de rencontres. A l’image du vice président d’Interbio Nouvelle-Aquitaine, Edouard Rousseau (agriculteur bio à St Germain de Marencennes) «sans qui ce projet n’aurait pas existé» témoignait Charles Kloboukoff, le président fondateur de Léa Nature. Des acteurs économiques ont répondu favorablement à cette initiative, comme la Corab (coopérative régionale d’agriculture bio), la minoterie Bellot, Léa Nature, Defibio, (filiale d’investissement de la chaîne Biocoop). L’investissement est de 7 ME et emploi actuellement 15 personnes.  La biscuiterie a bénéficié d’aide de l’Agence bio
(250 000 E), de la Communauté de communes Val de Saintonge (48 000 E), l’Etat (200 0000 E), l’Union européenne via la Nouvelle-Aquitaine avec le Feder (878 000 E) et le Feader (360 000 E). «D’ici 2019, nous pensons doubler nos effectifs. Nos objectifs de production sont de 8 millions de paquets de biscuits par an d’ici 4 ans. D’ici un an, nous voulons être dans une production qui permet de ne pas perdre de l’argent. Notre ambition, c’est d’avoir un coup d’avance» précisait Maxime d’Audiffret, le porteur du projet. «Cette concrétisation est une vision de territoire, une vision à long terme. Nous travaillons avec la Corab sur 100 ha pour fournir à la biscuiterie des blés répondant à nos critères» poursuivait-il.  Pour le président de la Corab, Laurent Proux, «cela va nous demander de cultiver des céréales qui correspondent à la demande industrielle. A nous de nous adapter avec des sélections de variétés, qui correspondent aussi au climat, à l’agronomie. Nous allons mettre en place un système de recherche.» A travers cette réalisation, il voit une image dynamique à donner aux agriculteurs : «cela peut aider pour la conversion. Ici tout est local, du producteur à la fabrication L’agriculteur est attaché à un projet local qui se fait en toute transparence. C’est un schéma cohérent. On donne du sens au métier d’agriculteur.» Le volume serait de 500 à 1 000 tonnes de blés pour les besoins de la biscuiterie.

Méthanisation et alimentation animale

Ce schéma de proximité s’applique aussi dans la biscuiterie, pour les «déchets» des biscuits. «Pour les pâtes crues, nous les envoyons dans une unité de méthanisation industrielle à proximité de Niort. Les biscuits cassés sont récupérés par l’entreprise Apeval, située en Vendée. Elle réalise des préparations biscuitées pour l’alimentation animale.» précisait  Maxime d’Audiffret.

 

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