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Jérôme Despey en Charente : l’assurance et une palette de solutions

Jérôme Despey, secrétaire général de la FNSEA et responsable de la commission viticole, s’est rendu chez Bruno Marin, viticulteur touché par le gel à Saint-Genis-d’Hiersac. Il y a défendu l’assurance, mais pas seulement.

Patrick Soury, Bruno Marin, Jérome Despey, Daniel Sauvaitre et Julien Massé ont constaté les dégâts dans les vignes.
Patrick Soury, Bruno Marin, Jérome Despey, Daniel Sauvaitre et Julien Massé ont constaté les dégâts dans les vignes.
© Alexandre Merlingeas

Le 2 mai, chez Bruno Marin viticulteur à Saint-Genis-d'Hiersac, Jérôme Despey est venu constater les dégâts qui ont frappé le vignoble français. Il a estimé l’impact dans les Charentes à 25 000 hectares touchés entre 60 et 100 %, et 40 000 hectares entre 10 et 50 %. Les pertes de récolte étant assurables, elles ne sont pas indemnisées au titre des calamités agricoles.

En urgence, il demande aux autorités une exonération de la taxe foncière sur le non-bâti et une prise en charge des cotisations MSA pour préserver la trésorerie qui va souffrir après les vendanges. Concernant les mesures structurelles, il souhaite que les viticulteurs s’assurent davantage, car seulement 14 % du vignoble seraient assurés. « Les aléas se multiplient. Ce n’est plus possible de ne pas s’assurer », indique-t-il.

Pour cela, il veut faire descendre le seuil de déclenchement de 30 % à 20 % de perte de récolte pour être aidé par l’Europe. Et pour inciter les viticulteurs à s’assurer, il veut le lier à l’OCM viti-vinicole et aux conditions d’obtention des aides.

Il défend également tout un travail pour établir une fiscalité pluriannuelle et mettre une épargne de précaution en place. « Le dispositif fiscal actuel est trop contraint. Il faudrait un étalement pluri-annuel sur 5 ans de l’imposition qui permettrait de lisser le paiement et de garder de la trésorerie. » Enfin, il souhaite une généralisation du dispositif de réserve climatique utilisé notamment dans le cognac. « Il n’y a pas une mais plusieurs solutions », a-t-il conclu.

 

Lire en page 4 de l'édition du 4 mai.

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