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Intercultures : trouver un bon compromis entre intérêts agricoles et faune sauvage

Même si les besoins de l’agriculteur restent dans la plupart des cas prioritaires sur l’aspect cynégétique, il est possible d’allier les deux préoccupations dans la gestion de ses intercultures.

Une jachère fleurie contenant des espèces fleuries a été implantée dans une bande enherbée entre lin et céréales par un agriculteur. Un moyen d’assurer du pollen pour les insectes butineurs et des graines pour les oiseaux.
Une jachère fleurie contenant des espèces fleuries a été implantée dans une bande enherbée entre lin et céréales par un agriculteur. Un moyen d’assurer du pollen pour les insectes butineurs et des graines pour les oiseaux.
© S.L.

Tous les chasseurs ne sont pas agriculteurs et tous les agriculteurs ne sont pas chasseurs. Mais tous ont en commun d’être les premiers acteurs de la gestion des territoires. La plupart d’entre eux sont aussi conscients que l’environnement et la biodiversité sont des sujets sur lesquels ils sont parmi les plus aptes à être actifs et forces de proposition.
Parmi les thèmes de travail et de réflexion pour favoriser la faune sauvage, il y a celui de la gestion des intercultures. Il convient de concilier agriculture et besoins de la faune.
Il y a une trentaine d’espèces végétales utilisables mais pour bien les choisir, il faut respecter la chronologie suivante.

Les besoins de l’agriculture resteront prioritaires sur l’aspect cynégétique dans la plupart des cas. Pour choisir les espèces à utiliser, il y a cinq questions à se poser :
- À quelle date se libère la parcelle et que sera-t-il possible de semer ? Certaines espèces sont lentes d’installation ou exigent de la chaleur et donc doivent être semées tôt ;
- Est-ce que dans la rotation, il y a des espèces sensibles à des parasites qui seraient eux-mêmes des hôtes de la culture intermédiaire ? En effet, il faudra éviter en interculture de semer de telles espèces ;
- Quelle sera la culture l’année suivante et la date de son implantation ? Il faut penser au risque de repousse, à la compétition hydrique au printemps et aux maladies communes ;
- Quel sera le mode de destruction du couvert végétal : par le gel, la sénescence, le roulage, le broyage (il faudra prendre dans ce cas des précautions d’effarouchement pour la faune sauvage), le labour… ?
- Quels autres objectifs peut avoir l’agriculteur en plus de l’aspect faunistique : un intérêt agronomique particulier pour piéger les nitrates ou restructurer le sol, lutter contre l’érosion par l’eau ou le vent, produire un fourrage complémentaire, fixer l’azote pour laisser un reliquat pour la culture suivante, rechercher des vertus anti-nématodes ou enfin constituer une ressource alimentaire pour les abeilles ?

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