Installations : "On ne veut pas faire du chiffre, on veut qu'elles tiennent"
La Chambre d'agriculture s'emploie à favoriser des installations et des transmissions solides. Des actions sont menées.
Depuis plusieurs mois, à la Chambre d'agriculture, les sessions des stages d'installation de 21 heures affichent complet. "Si bien qu'une cinquième session a été ajoutée cette année, en décembre", constate Sébastien Delage, éleveur à Cherves-Châtelars, élu de la Chambre en charge de l'installation et de la transmission. "Nous devrions approcher les 100 stagiaires cette année. C'est surprenant vu la conjoncture actuelle : la viticulture ne va pas bien, les céréales connaissent une mauvaise année et l'élevage est frappé par une crise sanitaire. Mais ça ne semble pas freiner les jeunes". Des élus référents ont assisté aux stages pour voir s'il y a des évolutions à envisager. "Les déroulés doivent porter davantage sur l'échange, l'interactivité, estime Élodie Baussant, élue de la Chambre, éleveuse à Courcôme. Nous envisageons de mettre en place une rencontre post-installation, 12 à 18 mois après, pour faire le point".