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Influenza aviaire : l’origine des cas en animaleries trouvée, la surveillance continue

Un particulier du département du Nord ayant fourni les trois animaleries touchées serait à l’origine des trois cas détectés. Aucun élevage professionnel n’est touché par la contamination, mais la situation commence à impacter l’exportation.

© Cheick Saidou / agriculture.gouv.fr

L’enquête avance sur la provenance des trois cas d’influenza aviaire recensés dans des animaleries (deux en Corse, une dans les Yvelines). Dans un communiqué du 2 décembre, le ministère de l’agriculture parle d’une « source commune de contamination, un particulier du département du Nord qui a vendu des oies au négociant qui a approvisionné début novembre les animaleries ». Tous les prélèvements effectués dans les autres animaleries livrées par le même négociant ont donné des résultats négatifs.

Dans son bulletin hebdomadaire du 1er décembre, la plateforme ESA (épidémiosurveillance en santé animale) évoque également des foyers secondaires dans « cinq basse-cours appartenant à des particuliers, clients d’une [des] animaleries ». Dans le même temps, une oie bernache a été retrouvée morte sur le littoral du Morbihan. « Le virus détecté sur cet oiseau sauvage est de la même lignée que celui qui circule actuellement en Europe, affirme le ministère. En revanche, aucun élevage avicole professionnel n’est aujourd’hui touché par l’influenza aviaire hautement pathogène ».


Néanmoins, les professionnels doivent respecter l’arrêté du 14 mars 2018 relatif aux mesures de prévention de la propagation des maladies animales via le transport par véhicules routiers d’oiseaux vivants. Les mesures de biosécurité sont également disponibles à l’adresse https://agriculture.gouv.fr/influenza-aviaire-les-mesures-de-biosecurite-pour-les-operateurs-professionnels. Au niveau départemental, la DDCSPP a mis en place un mail pour pouvoir répondre aux questions : ddcspp-spa@deux-sevres.gouv.fr.

Difficultés à l’export

La Chine a signifié dimanche la mise en place d’un embargo généralisé sur les imports de France, de même que la Corée du Sud. Un vrai coup dur pour les entreprises, qui viennent à peine d’obtenir l’agrément d’exporter vers ce pays. Les autorités françaises sont en pourparlers avec l’ambassade de Chine au sujet des agréments signés avant dimanche. Le Japon, quant à lui, exige des garanties et des informations extrêmement détaillées sur les mesures prises. Ainsi, il interdit les imports depuis les Yvelines et la Corse uniquement.

La direction générale de l’alimentation juge la situation en Europe « très évolutive et préoccupante ». Les Pays-Bas ont d’ailleurs indiqué que les contaminations de surveillance sont sans commune mesure avec ce qui a été vécu lors des années précédentes.

 

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