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FCO
« Il n’est pas trop tard pour vacciner »

Aujourd’hui, 76 foyers de FCO sont confirmés dans les Deux-Sèvres et près de 200 sont suspectés.

Extension des zones FCO au 29 août 2008
Extension des zones FCO au 29 août 2008
© DGAL
Le GDS des Deux-Sèvres répond à certaines interrogations des éleveurs concernant la FCO. Quels sont les symptômes de la FCO décrits par les éleveurs touchés en Deux-Sèvres ? Les ovins bavent, s’amaigrissent rapidement, sont abattus jusqu'à la mort. Les bovins bavent aussi, sont abattus, ont des difficultés à se déplacer et des avortements sont constater à tout stade de gestation. Qu’est-ce qu’un foyer ? C’est un cheptel dans lequel un test virologique positif (test PCR) a été rendu par le laboratoire d’analyse des Deux-Sèvres et qui a été confirmé par le laboratoire national de référence de Maisons-Alfort (LNR). Une identification du sérotype 1 ou 8 est également réalisée. Ce test peut avoir lieu suite à une suspicion clinique ou un contrôle d’achat ou un contrôle pour un concours ou suite à un avortement. À noter que le GDS des Deux-Sèvres finance pour ses adhérents cette recherche PCR dès le second avortement déclaré. Quelles sont les contraintes pour un cheptel déclaré « foyer » ? Aucune contrainte supplémentaire n’est mise en avant vis-à-vis des mouvements des animaux. Une désinsectisation renforcée de l’ensemble des ruminants sensibles est néanmoins exigée par la DDSV, ainsi que des mesures classiques de précaution comme pour toute maladie vectorielle afin d’en éviter sa diffusion. En outre, un cheptel déclaré « foyer » donne accès aux aides mortalités de l’État ainsi qu’aux aides traitements du GDS. Est-il trop tard pour vacciner ? Non, car le virus va certainement sévir jusqu’en décembre si l’on se réfère aux confirmations cliniques de 2007 (voir tableau ci-dessous). D’ailleurs, les premiers échos des départements où la maladie s’est réveillée en 2008 semblent confirmer l’effet protecteur du vaccin, pour peu que l’immunité soit acquise lors du passage du virus (soit pour les ovins : 3 semaines après l’injection unique et pour les bovins : 3 semaines après la seconde injection (soit six semaines après la première injection). Néanmoins, même si l’immunité n’est pas totale lors de l’infection, les animaux seraient moins malades et guériraient plus facilement.Zoom sur : - PAS DE PÉNURIE DE VACCIN. La préfecture des Deux-Sèvres tient à informer que, contrairement à certaines rumeurs, des doses de vaccins pour les bovins sont bien disponibles dans le département dans des quantités permettant de vacciner les troupeaux des élevages volontaires au fur et à mesure des demandes. - VACCINATION OBLIGATOIRE EN 2009. La vaccination contre la FCO devrait devenir obligatoire « à l’automne ou d’ici le tout début de l’année 2009 », a fait savoir le ministère de l’Agriculture le 31 août. - Les sérotypes. Les premières études sur la fièvre catarrhale ont permis de mettre en évidence, pour le moment, 24 sérotypes dont le 1 et 8 qui sont des virus cousin, génétiquement différent, d'où la nécessité de deux vaccins distinctifs. - Les tarifs. Les organismes tels que le GDS et le FDSEA recommandent les tarifs suivants : 28 euros la vacation, 1,39 euros l’injection par bovin et 0,45 euros l’injection par petit ruminant.
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