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« Il faut jongler entre l’habitat, l’industrie et l’agriculture »

Grand Cognac et la communauté de communes du Rouillacais vont inscrire leurs prochains plans d’urbanisme dans le cadre d’un schéma de cohérence territoriale. L’objectif est de concilier les besoins de la filière cognac avec ceux des autres activités et de la population.

Bernard Mauzé.
Bernard Mauzé.
© A.V.

Le territoire de Cognac et de Rouillac va de doter d’un Schéma de Cohérence Territoriale. À quoi sert ce document ?
Bernard Mauzé : Dans la vie publique locale, et plus particulièrement pour les agriculteurs, la question de l’urbanisme est centrale. C’est leur outil de travail par excellence. Ils sont attentifs aux différents documents administratifs qui gèrent le droit à construire. Ça a longtemps été le POS, plan d’occupation des sols, aujourd’hui c’est le plan local d’urbanisme communal puis intercommunal. Le SCOT est un document qui vise à coordonner les différents PLU sur un territoire plus large. En ce qui nous concerne, il regroupe les territoires de Grand Cognac et de la communauté de communes de Rouillac. Il fixe les grandes orientations sans aller jusqu’à la définition des règles à la parcelle. Là ce sera le PLU ou le PLUI qui devra suivre les orientations. Le SCOT fait respecter la loi et les orientations régionales qui précisent les objectifs de l’État. Le SCOT essaie de rendre compatibles les exigences régionales et la réalité du terrain.
Notre document doit s’adapter à la présence d’une activité viticole extrêmement importante qui a une caractéristique particulière : il y a une transformation et un outil de mise en marché qui s’accommode mal d’une délocalisation. Se pose la question de l’allocation de la ressource foncière entre la production viticole, la transformation et ce qui doit être affecté à la population. Nous sommes dans un milieu fermé avec un espace limité, ce qui nous pose un problème de place. Il y a également des problématiques spécifiques au cognac qui ajoutent des contraintes à la gestion de l’espace.

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