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Découverte
Guillaume Bichon élève la curiosité des visiteurs

Petit tour à la Mantellerie, ferme découverte ouverte depuis juillet à Saint-Pompain.

Guillaume Bichon et l’une de ses chèvres poitevines : « J’essaye de présenter des races régionales ».
Guillaume Bichon et l’une de ses chèvres poitevines : « J’essaye de présenter des races régionales ».
© F. C.

Lorsque les visiteurs pénètrent dans la cour de la ferme de la Mantellerie à Saint-Pompain, l’ambiance est plutôt calme. « On ne fait pas encore trop de pub, indique Guillaume Bichon, car il reste quelques travaux à réaliser et des zones à sécuriser. »La ferme découverte labellisée Bienvenue à la ferme a ouvert ses portes début juillet. Guillaume Bichon s’y est installé il y a un an, en association avec sa mère Mireille. Le jeune homme de 29 ans a récupéré l’exploitation laitière de son père et s’est lancé dans l’aventure. Il a misé sur sa bonne connaissance de l’agriculture et du fonctionnement des fermes pédagogiques. En effet, après un BTS production animale, il a travaillé sur des exploitations agricoles et à la chambre d’agriculture pour finir par obtenir un poste… dans la ferme pédagogique du bois de Vincennes, à Paris ! « Avec ma femme, on voulait acquérir de l’expérience. Nous  étions prêts à changer de  région. » Après cette escale, le couple a décidé de retourner en terre connue. Le projet a doucement émergé dans la tête de Guillaume. « Les écoliers venaient  souvent à la Mantellerie, raconte Mireille. On avait déjà cette idée de mettre sur pied  une ferme pédagogique. »Aussi, c’est Guillaume, son fils qui reprend le projet. Il a remis en état les bâtiments. Il a installé des mètres de clôture, fabriqué des abris pour les cochons, les moutons, la basse-cour, créé un jardin potager, construit un bâtiment d’accueil. Il a aussi rendu l’espace accessible aux handicapés. Puis il a installé les chevaux, les lapins, les moutons... Ses animaux lui réservent encore bien du travail : il doit les habituer à la présence humaine, faire en sorte que les vaches se laissent traire et que les chèvres se laissent approcher. Pour le reste, il dispose de l’aide précieuse de Mireille : « Côté jardin, précise-t-il, elle est dans son élément et c’est elle qui assure ! »Le contact et le partage font partie des motivations de Guillaume à mener ce projet. Il aime expliquer, interpeller : montrer qu’il existe des tomates mûres qui sont vertes, expliquer que les artichauts sont des fleurs. « Je joue beaucoup sur ma capacité à parler des choses. » Il aime apprendre et profite du peu de temps qu’il lui reste pour faire des recherches : agriculture, actualité, biodiversité… Il constate que les visiteurs de la campagne sont moins intéressés par la ferme, univers qu’ils croient connaître parfaitement. Mais à chaque fois, Guillaume arrive à les étonner et à leur faire découvrir de nouvelles choses.Le jeune entrepreneur ne manque pas de motivation. Il veut même profiter de l’hiver, saison creuse pour les visites, pour faire découvrir ses produits de saison et animer des ateliers cuisine. Il ne reste plus qu’à faire connaître la structure. Il faudra démarcher les entreprises, installer des panneaux, terminer le site Internet… Pour l’heure, l’on peut toujours suivre les avancées du projet sur le réseau social Facebook : une page « Ferme de la Mantellerie » lui est déjà dédiée.


www.lamantellerie.com

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