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Emploi
Groupement d’employeurs et SRA dans la même dynamique d’emploi

Le groupement d’employeurs départemental et le Service de remplacement permettent aux exploitants de faire face à un surcroît de travail sur leur exploitation ou en cas d’empêchement tout en créant ou en maintenant des emplois.

Jean-Jacques Morin et Thomas Baudry, respectivement présidents du GED 79 et du Service de remplacement.
Jean-Jacques Morin et Thomas Baudry, respectivement présidents du GED 79 et du Service de remplacement.
© G. R.

Avec le groupement d’employeurs des Deux-Sèvres, « on essaie de développer l’emploi dans les exploitations pour gérer un surcroît de travail ». Pour Jean-Jacques Morin, qui présidait l’assemblée annuelle de GED 79, en début de semaine, la formule de l’emploi partagé fait son chemin dans le département. Quatre groupements ont été créés, un cinquième est en cours. Ils fédèrent dix exploitations.Le principe repose sur des groupes d’agriculteurs qui embauchent un ou des salariés à temps plein, lesquels travaillent dans les différentes exploitations selon un planning établi par les membres du groupe. « L’idéal est de constituer des groupes de polyculture élevage de façon à étaler les besoins en fonction des productions ou des travaux de saison », estime le président.En 2013, les trois équivalents temps plein ont cumulé 4 900 heures de travail avec une forte progression des contrats de plus de 300 heures. Ils représentent les trois quarts du temps de travail des salariés. Il s’agit là de répondre à un besoin de main-d’œuvre qui engage l’exploitant sur une période d’un an, pour un besoin temporaire de main-d’œuvre, du secrétariat, le remplacement d’un salarié, par exemple. Les autres heures relèvent de contrats de moins de 300 heures (440 heures effectuées en 2013) et le travail saisonnier avec 737 heures.« L’emploi d’un salarié représente une charge d’exploitation, mais autant de charges sociales en moins pour l’exploitant », explique Jean-Jacques Morin. Et la structure départementale, GED 79, prend en charge toute la partie administrative liée à l’emploi.



Baisse d’activité pour le Service de remplacement
« Pérenniser les emplois », est aussi l’un des objectifs du Service de remplacement qui tenait son assemblée annuelle, le même jour, explique le président Thomas Baudry. La structure créée au début des années quatre-vingt, enregistre en 2013 une baisse de ses activités de 5,5%, avec 35 700 heures. « Elle est liée à la démographie », explique-t-il. Par contre, le remplacement pour cause de congés et fins de semaines progresse de façon régulière. Il représente 35,62% de l’activité, devant la maternité et la paternité (35%). Mais regrette Thomas Baudry, « peu d’exploitants optimisent le crédit d’impôt puisqu’ils utilisent rarement les quatorze jours de droit ». Pour la maladie (15% de l’activité) et les accidents (7%), le recours au service de remplacement a baissé de façon significative (-30%), sans que le nombre d’accidents du travail ait baissé. En revanche cette année, la perception du service de remplacement change. « On remplace autant dans les sociétés que dans les exploitations individuelles. »  « Peut-être, poursuit Thomas Baudry, parce que le remplacement est de plus en plus intégré dans la stratégie de gestion de l’exploitation. »Enfin soulignait le président, si le coût d’une journée de remplacement atteint 125 euros, des prises en charges sont possibles, - et même la quasi-totalité en cas de congé maternité-, en fonction des motifs de remplacement mais aussi en fonction des contrats d’assurances souscrits par les exploitants.

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