Aller au contenu principal

Groupe Soufflet : Un nouvel outil pour un « débouché compétitif » des céréales à La Pallice

Les silos sont maintenant à « bord de quai ». Cela change le travail de Soufflet sur le port rochelais.

On dévoile la plaque commémorative. Michel Puyrazat, Thierry Hautier (CCI), Jean-François Fountaine, Jean-François Soufflet et Michel Soufflet
On dévoile la plaque commémorative. Michel Puyrazat, Thierry Hautier (CCI), Jean-François Fountaine, Jean-François Soufflet et Michel Soufflet
© AC

La pose de la première pierre ne date que d’octobre 2015. Même avec 6 mois de retard, les silos du groupe Soufflet dressent maintenant leur hauteur, 45m, à bord de quai. Outre des capacités nouvelles de stockage, ces silos assoient la présence du groupe sur le port rochelais. En achetant les entreprises Charriau en 1987, négociant en céréales à Marans et les silos de l’entreprise Georges et Paul Levy devenus ainsi ceux de la SOCOMAC, le but premier du groupe est la valorisation des céréales collectées dans la transformation et la malterie. S’ajoutait alors l’exportation. Jean-François Soufflet fait le calcul : 27 Mt de céréales ont été exportées depuis les silos de la Pallice depuis la reprise du groupe Soufflet. «Notre nouveau silo de la Pallice va maintenant pouvoir permettre d’exporter structurellement plus de 2 Mt par an et asseoir ainsi notre position de premier exportateur de céréales françaises.» A l’actif du groupe : 20 % des exportations françaises vers 69 pays en Afrique, au Proche et Moyen Orient, vers Cuba. Jean-François Soufflet traçait au pied des nouveaux silos, vendredi dernier, la prospective : les besoins mondiaux de céréales s’élèveraient à 3 milliards de tonnes en 2050. «Pour ce qui concerne le continent africain, continent en plein développement s’il en est et destination naturelle des céréales françaises, rien qu’en blé la consommation devrait progresser d’ici 2050 de plus de 1,5 Mt par an.» Jean-François Soufflet donne les contours : l’exportation des céréales, ce sont 8,5 Mt par an soit 3 airbus A 320 par semaine. Même s’il insistait sur le ticket d’entrée : le taux de protéines. Les new breeding technologies (sélection des plantes) contribuent à raccourcir les délais. Choses vues dans le laboratoire intégré à la réception des camions ou de trains. Cela va du test de panification, dans le pôle Bakery au centre commun des moulins ou de la branche ingrédients AIT et à celle de la boulangerie industrielle.

Massifier les flux


Les nouveaux silos Soufflet (188  000 t, 1 km de quai) peuvent, dès le lendemain de l’inauguration, charger des navires jusqu’à 80 000 t avec une cadence de 1200 t/h, toute l’année et 24h/24, dans 32 cellules des silos. Raison de plus pour alimenter, «avec les OS locaux» et élargir l’hinterland. Surtout par le fret ferroviaire que l’on aimerait porter à 30 % (15  % aujourd’hui) … 500 trains par an. Une massification sans poussière  : des aspirateurs et des épurateurs sont installés tout au long du transit dans les silos ; une grue de Bolloré qui dépose le grain au fond des cales sans projection. Autre atout de ce nouveau silo : la suppression de 30  000 camions du brouettage. «Ces avancées logistiques améliorent le bilan carbone du site.» 30 M€ est le coût de ce nouveau silo construit en 2 ans et demi et emploie 32 personnes (4 de plus qu’avec l’ancien silo).
Cette présence privée sur le port de la Rochelle renforce celle du négoce sur la place. L’annonce de la fusion de Soufflet Atlantique au groupe Soufflet a été faite. Sur la filière blé, ce dernier possède 8 moulins en France et est présent sur la restauration collective. La Rochelle est une «situation privilégiée» : la façade atlantique est idéalement positionnée entre le Nord de l’Europe de l’Ouest (2 à 3 jours de navigation) à proximité de la Méditerranée (6 jours d’Alger) et la façade atlantique africaine (14 jours du Golfe de Guinée), ce qui en fait un point central dans les flux Nord-Sud. Un atout de Soufflet : la filière blé-farine-pain. Le groupe est présent en Poitou-Charentes et Vendée avec 68 points de collecte de 344  000 t de capacité de stockage.

 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Tom et Didi Hawkins ont repris la supérette de Bouresse, ouverte tous les jours, sauf le mardi de 8 h à 13 h et de 15 h 30 à 19 h 30. Le dimanche de 8 h à 12 h.
Ouverture de commerces à Bouresse et Leigné-les-Bois

Lors des vœux des maires de début d'année, leur arrivée était signalée comme des "bonnes nouvelles". Les supérettes de…

Julien Dupuis, de l'Earl la Mardière, aux côtés de sa génisse Parthenaise ayant remporté le prix de championnat du concours. Elle a été achetée pour la boucherie du Leclerc d'Azay-le-Brûlé.
Concours de boucherie de Saint-Maixent : les ventes en petite forme

Les ventes atones lors de la foire de Saint-Maixent-l'École, le 11 avril, ont confirmé la tendance observée lors des derniers…

16 étudiants en BTS ACSE de Venours ont participé au projet.
Les lycéens à la découverte des Pays Bas
16 élèves du lycée de Venours vont réaliser le mois prochain un voyage vers les Pays-Bas. Au programme, un peu de tourisme, et…
Dans l'équipe de Théon Innovation, des associés fondateurs, Nicolas Bentz et Aurélia Flèche (à gauche) de la banque d'affaires énergie Adenfi. Xavier Guillot, responsable de la division agronomie et scientifique (à gauche au second plan). À droite, Philippe Moreau, fondateur de Théon Innovation, Dominique Clément, consultant et Mohamed Madani, ingénieur.
"L'agrivoltaïsme doit créer un nouvel atelier "

La proposition de loi sur l'agrivoltaïsme, déposée par le député de la Vienne, Pascal Lecamp, a été adoptée par la Commission…

Le camion Christelle Berthonneau s'appelle Sereine. Elle va à la porte de ses clientes ou s'arrête sur la place des villages.
Ces services qui viennent à notre porte
Certains commerçants ont décidé d'arpenter les routes de nos campagnes pour amener certains services à la porte de leurs clients.
Romain Pétorin, Nathan Groussard, Gwenaëlle Richard, Elena Morillon et Aurélien Lys autour du diorama des deux premiers.
Le modélisme agricole s'expose à Migré

Ce dimanche 27 avril, une quinzaine de passionnés exposeront leurs réalisations de modélisme agricole à Migré.

Publicité