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Grégoire Jayat a dû se battre pour faire décoller sa carrière

Grégoire Jayat aurait dû vivre une installation plutôt tranquille auprès de ses parents. Le classement de ses parcelles en zone outardes a compliqué la situation. Après cinq ans, grâce à une motivation sans faille, il envisage à présent l’avenir sereinement.

Grégoire et son père Thierry ont eu quatre mois pour finir le bâtiment de 1 500 m2 qui accueille les 450 chèvres, des travaux qu’ils ont pour la plupart réalisés eux-mêmes.
Grégoire et son père Thierry ont eu quatre mois pour finir le bâtiment de 1 500 m2 qui accueille les 450 chèvres, des travaux qu’ils ont pour la plupart réalisés eux-mêmes.
© C.M.

Cette exploitation, ils l’ont tant espérée. De l’extérieur, ces 130 hectares de terres sont similaires à toutes les autres mais pour la famille Jayat, ils symbolisent la concrétisation de cinq ans de méandres administratifs et d’atermoiements de toutes sortes et sécurisent enfin l’installation de Grégoire dans le Gaec familial. Lorsque 35 hectares de terre sont mis à la vente à Chenay en 2012, à dix minutes de la ferme familiale de Lezay, Grégoire est toujours étudiant mais y voit l’opportunité qu’il espérait. L’achat est confirmé au printemps 2013, un soulagement pour le clan. Grégoire installe quelques cultures céréalières puis engage des démarches en janvier 2014 pour permettre la construction d’une chèvrerie. Le début des ennuis. « Les parcelles étaient situées dans une zone Natura 2000 et nous avons découvert qu’elles abritaient un lieu de rassemblement d’outardes », se remémore Grégoire avec une pointe d’aigreur dans la voix.

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