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Gel : en viticulture, il est encore trop tôt pour estimer les dégâts

Dans la nuit de mardi à mercredi puis celle de mercredi à jeudi, le vignoble charentais a été touché par le gel. Il est trop tôt pour évaluer l’impact dans les différents secteurs.

Les tours anti-gel ont été activées.
Les tours anti-gel ont été activées.
© Fédération des Cuma des Charentes

« Nous avons pour l’instant peu d’éléments précis en notre possession » annonce Anthony Brun,président de l’UGVC, joint par téléphone mercredi après-midi. « On sait qu’il a gelé de manière relativement forte sur le vignoble charentais. Des parcelles où il a fait très froid n’auront aucun impact parce qu’elles n’étaient pas à un stade critique par rapport au gel. On sait aussi que certaines, malheureusement, seront impactées à des degrés divers. » Il est encore trop tôt pour se prononcer sur les dégâts. Les viticulteurs attendaient la nuit de mercredi à jeudi pour savoir si elle serait gélive ou pas. « On espère que la nature compensera la perte qu’il y a eu à certains endroits », souligne Anthony Brun, reconnaissant que les degrés des dégâts ne seront pas comme dans d’autres vignobles. Beaucoup des pieds sont partiellement débourrés, l’espoir est qu’ils soient uniquement partiellement gelés dans le pire des cas. « On espère que les contre boutons et les boutons qui n’étaient pas débourrés soient encore là. » Les viticulteurs qui se sont équipés de tours anti-gel par l’intermédiaire de la Cuma viticole porté l’UGVC ont assuré une protection, « mais nous n’avons pas encore de retour quand au niveau d’efficacité, que l’on espère maximum », précise le président.
Difficile de faire une estimation de l’impact pour l’instant. « C’est très compliqué. On sait qu’il y en aura un », affirme le viticulteur de Saint-Bonnet-sur-Gironde. Les viticulteurs savent, par expérience, que l’on peut voir apparaître des feuilles gelés relativement rapidement et en voir d’autres quelques jours plus tard. « On est incapables de dire si les bourgeons sont gelés en totalité ou s’il y a que les feuilles étalées qui sont touchées. »
Le président de l’UGVC se veut rassurant : « on sait aussi que notre Business Plan tel qu’il a été construit, est censé tenir compte de ses aléas. De manière aléatoire forcément, mais du coup, ça fait partie de nos perspectives d’impact sur la récolte. On espère ne pas revivre une situation comme 2017 et 1991 et que l’on aura un potentiel de production qui ne soit pas fortement impacté. »
En attendant, chacun regardera une fois de plus la météo avec une attention toute particulière pour ce week-end. « On annonce un conflit de masse d’air dimanche. On pourrait avoir des petites alertes », prévient Anthony Brun.

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