Aller au contenu principal

Fonds d'indemisation phytos: les règles de fonctionnement enfin arrêtées

© C.A.

Conformément à ce qui avait été annoncé par le gouvernement en 2019 lors des débats parlementaires sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2020, le fonds d'indemnisation des victimes des pesticides a mis plusieurs mois à se mettre en place depuis sa création officielle au 1er janvier 2020.

La parution d'un décret le 29 novembre va rendre le dispositif «pleinement opérationnel», rapporte le lendemain le ministère de l'Agriculture dans un communiqué. Il précise toutefois que «l'instruction des demandes déposées depuis le début de l'année a pu d'ores et déjà débuter». La principale avancée de ce fonds est l'extension des indemnisations à deux publics, «au titre de solidarité nationale»: aux «exploitants agricoles retraités d’avant 2002» et «aux enfants exposés pendant la période prénatale du fait de l’activité professionnelle de leurs parents».

Le décret précise les règles d'indemnisation, les procédures à suivre, l'organisation du fonds. Un site internet (fonds-indemnisation-pesticides.fr) a d'ailleurs été mis en ligne «afin d’apporter toutes les informations nécessaires aux personnes concernées pour saisir le fonds». Selon le PLFSS, les dépenses du fonds «devraient atteindre 53 millions d’euros d’ici 2022», financés notamment par la taxe sur la vente de phytos.

L'UIPP veut élargir le pool de financeurs

Les fabricants de produits phytos de l'UIPP rappellent, dans un communiqué le 30 novembre, leur opposition à ce mode de financement, concentré aujourd'hui sur leur seule activité. Pour financer ce fonds, le gouvernement avait opéré, en mars, un relèvement de 0,2% à 0,9% de la taxe sur la vente de produits phytosanitaires. Il était également prévu d'autres contributions «fixées par décret» des différents régimes d’assurances, pour la part des dépenses engagées aux titres de leurs assurés.

Pour l'heure, «l’État est absent du financement de ce fonds, alors qu’il encadre la mise en marché des produits concernés», regrettent les entreprises de l'UIPP. Par ailleurs, elles regrettent également être les seuls producteurs de pesticides financeurs, alors que leur définition «est plus large que les produits phytopharmaceutiques» (p.ex. biocides). Enfin ces entreprises souhaitent que le montant annuel de cette taxe soit «corrélé aux besoins réels du fonds».

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Ambiance années 50 dans cette maison réhabilitée par Didier Seguin et son épouse, rue de la Martinique à Poitiers. Impossible de passer à côté de Catherine, le mannequin.
Escapade citadine, hors du temps
Le nom de la rue évoque un voyage sous les tropiques, l'intérieur du gîte fait faire un bond dans le temps. Tout cela au cœur de…
La CLE sert à "anticiper le mieux possible la baisse des prélèvement à venir" rappelle son président Elmano Martins.
Entre 8 et 15 millions de m3 en moins pour l'irrigation demain

La commission locale de l'eau s'est réunie le 11 juillet pour choisir trois scénarios de volumes estivaux prélevables. Ces…

En début de semaine Mehmed Hasic et Estelle Huillon avaient encore beaucoup de travail autour de leur dragon qui fera sa première apparition sur la Gartempe, ce lundi 14 juillet.
Un dragon à Montmorillon
Estelle Huillon et Mehmed Hasic, deux artistes installés à Montmorillon, conçoivent actuellement un dragon qui voguera chaque…
Sophie et Julien Jamet ouvrent les portes de leur exploitation maraîchère au sein de leur gîte de 6 personnes.
Les jardins de Lauthiers cultivent légumes et accueil
Rendez-vous dans la commune qui compte le plus petit nombre d'habitants dans le Vienne : Lauthiers. Un couple y a débarqué…
Marie et Tom Sabourin ont aménagé un espace de restauration devant la boutique de la ferme.
Des produits locaux dégustés direct à la ferme
Depuis la mi-juillet, la Ferme du Bois Soleil, à Sèvres-Anxaumont, propose un service de restauration. Des burgers, planches,…
Oui, il y a des trucs qui marchent !
À moins d'un an des élections municipales, la fédération des Trucs qui marchent entend montrer que les élus des petites communes…
Publicité