Aller au contenu principal

Flavescence dorée : La prospection collective, c’est l’avenir

Les viticulteurs bio se sont mobilisés une journée pour prospecter les vignes des deux Charentes dans le cadre de la lutte contre la flavescence dorée.

Journée de prospection collective, jeudi 5 septembre, chez Eric Berthonnaud, à Germignac.
Journée de prospection collective, jeudi 5 septembre, chez Eric Berthonnaud, à Germignac.
© AC

La journée du jeudi 5 septembre a été retenue par Vitibio pour prospecter les vignes afin de lutter contre la flavescence dorée, quelques jours avant les vendanges. Sur les deux Charentes, sept groupes ont été constitués, pour 321,5 ha prospectés. 57 prospecteurs ont répondu favorablement. Preuve en est que la mobilisation ne faiblit pas d’année en année et que chacun est prêt à donner de son temps pour aller prospecter les vignes des collègues, même au bout de la 9ème année. Une entraide qui ne surprend nullement Pascal Rousteau, président de Vitibio. « À plusieurs, on va plus vite. De plus, c’est l’occasion d’échanger entre nous, sur l’année écoulée, la vendange à venir. Nous prospectons chaque année et sur tous les rangs. Si par le passé, on a pu voir des foyers, on discute sur l’évolution, pour comprendre ce que le viticulteur a fait. »
Lors de cette prospection, des conseillers et des animateurs flavescence dorée  des Chambres d’agriculture 16-17, Daniel Pasquier de Vini-Vitis Bio, Marc Gourgues de la société Huré Agri Consult, Paul Armel Salaun de la Frab les ont accompagnés tout au long de la journée.
Dès 8 h, chacun était devant un rang de vigne. « On a d’abord une vue d’ensemble puis on regarde à droite et à gauche », explique Manon Catania, conseillère viticole à la Chambre d’agriculture 17. Trois « symptômes-clés » permettent de reconnaitre la flavescence dorée : les feuilles jaunissent et s’enroulent, certains rameaux restent verts, certaines grappes se déssèchent ou les baies flétrissent.

Le nombre de ceps douteux en diminution

« Si l’on a un doute, on met du ruban de balisage  sur le cep douteux et sur le rang, afin de bien identifier le lieu », poursuit-elle. La Fredon est ensuite informée. Elle réalisera des prélèvements sur feuille, analysera et enverra les résultats au viticulteur. « Nous sommes dans le schéma classique de la lutte, à savoir prospection, marquage, analyse et éventuellement arrachage suivant les résultats », précise Michel Girard, conseiller viticole à la Chambre d’agriculture 17. Le président note qu’au fil des ans, lors de la prospection, le nombre de ceps douteux diminue « mais on ne sait pas s’il s’agit de flavescence dorée ou de bois noir. Cette année, avec la sécheresse, les carences potassiques sont parties plus vite que d’habitude. Les symptômes étaient moins faciles à voir. D’où l’intérêt de prospecter à pied. »
Les fiches de prospections ont été retournées avant le 1er octobre, même s’il n’y avait rien à signaler « et même si la prospection a été réalisée individuellement », indique Manon Catania.

 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Hubert Touret a déjà référencé près de 600 sites entre Angers, Tours et Poitiers.
Une appli pour faire tomber les frontières touristiques
Quand on est en vacances à Chinon, pourquoi on ne viendrait pas faire un tour dans la forêt de Scévolle ou à Angles-sur-l'Anglin…
François Alix fera visiter son "Magic Hortus" pour les journées du patrimoine.
Journées du patrimoine : Le Magic Hortus se visite

À Verrue, se cache le Magic Hortus. Le jardin de François Alix est ouvert au public pour les prochaines journées du patrimoine…

Une cinquantaine de représentants d'OPA étaient présents.
Le mal-être s'ajoute aux difficultés financières
Le Conseil de l'agriculture française de la Vienne s'est réuni lundi dernier. Autour de la table, une cinquantaine de…
Le crédit d'impôt a notamment permis à Quentin Ganne, à Bretignolles, de travailler sur le désaisonnement.
Ovins : un crédit d'impôt pour aller soutenir les investissements de recherche

Le GIE ovin du Centre Ouest et l'ADPAP ont mis en avant, lors de Tech Ovin, le crédit d'impôt recherche innovation, qui…

À Parthenay, pleins feux sur l’élevage

Cette année, le festival de l’élevage et de la gastronomie tombe le weekend des journées du patrimoine...…

Didier Seguin et Sylvain Legendre sont membres du bureau de l'Adime86. 
Externaliser des missions des entreprises

L'association des indépendants des métiers externalisés de la Vienne (Adime86) veut regrouper des indépendants pour proposer…

Publicité