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Financer l’agriculture biologique

La Région structure son aide pour continuer à encourager le développement de l’agriculture bio dans la durée.

© Sylvain Desgroppes

Grand cheval de bataille depuis quelques années au sein de la profession, mais aussi au cœur des instances dirigeantes (Etat, Région) et des consommateurs, l'agriculture biologique continue son développement sans précédent en Nouvelle-Aquitaine. Mais cette croissance, nécessaire, doit se structurer, et elle doit aussi se financer.Ce mardi 02 mai, à l'Hôtel de Région, c'est cette question qui était au cœur du discours d'Alain Rousset, président du Conseil Régional de Nouvelle-Aquitaine, entouré de Jean-Pierre Raynaud, vice-président en charge de l'agriculture, et Jérôme Orvain, conseiller régional délégué à l'agroécologie et l'agriculture biologique.Lors de la répartition des crédits de la PAC, les régions françaises ont hérité de la gestion du deuxième pilier. Mais pour le projet en cours, la PAC 2015-2020, le succès des opérations mises en place autour du développement de l'agriculture biologique a été tel que les crédits européens ont presque tous été utilisés. Il faut donc trouver aujourd'hui de nouvelles solutions pour la région.
ConvertirL'agriculture de la région Nouvelle-Aquitaine a en effet largement répondu à l'évolution des marchés et de la demande. 200000 hectares sont en agriculture biologique en 2017 en Nouvelle-Aquitaine (5 % de la surface agricole), ce qui représente 4800 producteurs et 1500 entreprises de transformation et de distribution. La région est leader nationale sur de nombreuses filières de production en bio.Les 85 millions d'euros d'aides PAC, au départ prévus pour la période 2015-2020, ont ainsi tous été mobilisés, pour les seules années 2015 et 2016, ou sont répartis dans les échéanciers d'aides aux dossiers ouverts sur ces deux premières années. La Région réagit donc en réévaluant ses modalités d'aides à la conversion et au maintien en agriculture biologique.Le tout en mobilisant de nouvelles enveloppes budgétaires, la première ne permettant plus de financer l'ouverture de nouveaux dossiers jusqu'en 2020. En redéployant une partie des crédits FEADER de lignes non-consommées vers les lignes en besoin de financement notamment, la Région a mis ainsi en place un budget de 28 millions d'euros supplémentaires.Les plafonds ont cependant été fortement abaissés, avec un dispositif toujours échelonné sur cinq ans. Pour la conversion en agriculture biologique, le plafond d'aide est de 18 000€ par an. Un montant majoré de 3 000 € pour les nouveaux installés et jeunes agriculteurs.

 

lire la suite dans la version papier du 5 mai

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