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Fin du glyphosate: de gros surcoûts pour les grandes cultures sans labour

© jackmac

Une étude de l’Inrae sur les alternatives au glyphosate en grandes cultures, publiée le 9 juin, montre de gros surcoûts en cas de non-labour. Dans un scénario de référence, ils représentent «une part significative du revenu des agriculteurs qui ne labourent pas leurs parcelles»: les surcoûts liés au retrait du glyphosate varient selon les régions «entre 13,7 et 23,4%» de l’EBE/ha pour les surfaces actuellement en semis direct et «entre 4,4% et 7,5%» de l’EBE/ha pour celles en techniques culturales simplifiées, d’après l’étude. Ce scénario suppose que les parcelles en non-labour (près de 20% du total) ou labour occasionnel (18,6%) passent au labour fréquent (33,7%) en cas de retrait du glyphosate. L’Inrae montre que les surcoûts sont d’autant plus faibles que les parcelles sont labourées fréquemment au point de départ. «Dans le scénario de référence, les surcoûts obtenus varient proches de 80 €/ha pour les situations en semis direct à 6,5 €/ha pour les situations en labour fréquent», selon l’étude. Des estimations qui n’intègrent pas notamment les implications éventuelles sur l’organisation du travail, sur les difficultés en main-d’œuvre ou financement des investissements liées aux changements de pratiques, précise l’Inrae.

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