Aller au contenu principal

Biodiversité
Étang de Beaurepaire : le nœud du problème en passe d’être résolu

Bérangère Abba, secrétaire d'État en charge de la Biodiversité, s'est rendue sur le site de l'étang de Beaurepaire lundi 21 février.
© Manuel Bouquet

Le dossier traînait depuis quatre ans : la digue qui servait aussi de route pour traverser l’étang de Beaurepaire, situé entre les communes de Saint-Maurice-Étusson (79) et Cléré-sur-Layon (49), menaçait de s’effondrer. L’étang a été mis en assec et la route interdite à la circulation, obligeant les habitants à d’importants détours et pénalisant les agriculteurs dans leur travail. Une route provisoire, qui passait dans l’étang, avait été aménagée l’été dernier. Le CEN, propriétaire du site depuis 2012, peinait à trouver les financements pour assurer les travaux.

Lundi 21 février, la secrétaire d’État chargée de la biodiversité, Bérangère Abba, s’est rendue sur les lieux pour annoncer la réfection de la digue et la remise en eau de l’étang. Le nœud du problème a été résolu en grande partie grâce au plan France Relance, qui a débloqué la somme de 400 000 euros.

Bérangère Abba a annoncé un financement complémentaire de 50 000 euros dans le cadre du Plan Loire Grandeur Nature 2021-2027, permettant de boucler le tour de table financier, auquel participent les régions Nouvelle-Aquitaine (135 000€) et Pays de la Loire (50 000€), ainsi que les départements des Deux-Sèvres et du Maine-et-Loire (110 000€ chacun).

Les travaux devraient débuter en juillet 2022 et la remise en eau de l’étang est prévue à l’automne.

Pour Jérôme Bazantay, polyculteur-éleveur deux-sévrien, cette annonce est satisfaisante, mais il attend de voir concrètement les effets. « Nous espérons que le CEN ne va pas nous interdire d’emprunter la route à nouveau avec les engins agricoles et d’irriguer les cultures avec l’eau de l’étang », explique-t-il. L’agriculteur espère recevoir des indemnités pour toutes les pertes qu’il a subies depuis quatre ans, entre les détours coûteux en carburant et la baisse de la culture de maïs, faute d’irrigation.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

L'atelier des 6 Vallées réunit des producteurs de la Vienne et des Deux-Sèvres.
L'Atelier des Vallées prend forme
L'atelier collectif de découpe et de transformation de produits locaux des Vallées devrait voir le jour début 2026 à Coulombiers…
Les membres du syndicat de la race Limousine des Deux-Sèvres ont acté une présidence partagée entre Bruno Valadeau et Killian Girault.
Deux présidents pour la Limousine

La présidence du syndicat deux-sévrien de la Limousine est désormais partagée entre Bruno Valadeau et Killian Girault, un…

Baptiste Conreaux amène les commandes de fruits, légumes, jus et œufs à la porte de ses clients.
Des produits locaux livrés à domicile

Si la demande de livraison de fruits et légumes locaux était forte pendant la crise sanitaire, elle s'est bien estompée ces…

Laurette Didière vient de créer son agence Charentes In Flow.
Découverte touristique sur-mesure des Charentes
Laurette Didière créé une agence de tourisme réceptive : Charentes In Flow.
La Chambre d'agriculture de Charente (représentée par son président Christian Daniau) a porté le dossier pour tout le Poitou-Charentes. Aux manettes : le service Environnement, dirigé par Audrey Triniol.
La MAEC zone intermédiaire financée en intégralité
Tous les agriculteurs éligibles à la mesure agro-environnementale et climatique "zone intermédiaire en Poitou-Charentes", qui en…
Guillaume Roux et Cassandra Bœuf veillent sur leurs escargots.
Nouveaux anges gardiens pour les cagouilles
Cassandra Bœuf et Guillaume Roux ont repris la Cagouille charentaise, à Mons. L'exploitation hélicicole va déménager dans les…
Publicité