Aller au contenu principal

Epandage : les bons outils pour valoriser le lisier sur prairie

Des économies en intrants sont à faire en valorisant mieux le lisier. L’application de cet effluent à la bonne période permet de réduire les apports d’engrais minéraux.

© Joskin

Les buses palettes sur les tonnes à lisier risquent à terme d’être interdites en France. Elles sont d’ailleurs proscrites dans certains Länder allemands et depuis longtemps aux Pays-Bas. Dans l’Hexagone, le plan national de réduction des émissions de polluants atmosphériques (Prépa), défini par l’arrêté du 10 mai 2017, prévoit en effet de supprimer l’utilisation des matériels les plus émissifs à l’horizon 2025, afin de réduire la volatilisation de l’ammoniac liée aux épandages de matières fertilisantes.

Les buses, certes non citées, sont clairement dans le collimateur. Elles allient faible investissement et grand débit de chantier, deux critères importants au regard des charges de mécanisation. En revanche, les buses engendrent des pertes considérables d’azote ammoniacal par volatilisation (20 à 100 % selon les conditions). De surcroît, elles engendrent des nuisances olfactives incommodant les riverains.

Les pendillards à privilégier sur culture
Les rampes à pendillards sont les championnes en termes de débit de chantier grâce à leur grande envergure, jusqu’à 36 mètres chez Vogelsang. Elles conviennent parfaitement pour les apports sur culture, comme les céréales ou le maïs. Dans ce cas, elles permettent d’apporter le lisier au moment où la plante en a besoin et est donc en mesure de le valoriser. Sur prairies, les tuyaux des rampes déposent la matière organique tous les 25 à 30 cm, créant des cordons qui souillent les plantes. L’idéal est d’intervenir avant la pluie pour une bonne assimilation des unités fertilisantes et un nettoyage naturel du feuillage. En l’absence de précipitation, le lisier séché peut nuire au pâturage ou se retrouver dans le fourrage.

Des pertes limitées avec les injecteurs
Les pertes d’azote ammoniacal annoncées pour les rampes à sabots se situent aux alentours de 30 %, soit bien souvent en deçà des buses classiques, qui, de plus, souillent l’intégralité du feuillage des plantes. Pour obtenir le meilleur résultat, la solution est de recourir aux injecteurs « spécial prairie », dont les pertes oscillent entre 5 et 10 %.
Leur principal inconvénient est la largeur de travail limitée. Même si des modèles de 8 m existent, le débit de chantier n’atteint pas le niveau de performance d’une rampe à sabots. Ces appareils à disques créent un sillon étroit, de 4 à 6 centimètres de profondeur, mettant le lisier en contact avec la terre. Ce procédé limite l’exposition à l’air et réduit par conséquent les nuisances olfactives. Il présente aussi le grand avantage de ne pas salir la plante et facilite ainsi la gestion du pâturage.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Tom et Didi Hawkins ont repris la supérette de Bouresse, ouverte tous les jours, sauf le mardi de 8 h à 13 h et de 15 h 30 à 19 h 30. Le dimanche de 8 h à 12 h.
Ouverture de commerces à Bouresse et Leigné-les-Bois

Lors des vœux des maires de début d'année, leur arrivée était signalée comme des "bonnes nouvelles". Les supérettes de…

Julien Dupuis, de l'Earl la Mardière, aux côtés de sa génisse Parthenaise ayant remporté le prix de championnat du concours. Elle a été achetée pour la boucherie du Leclerc d'Azay-le-Brûlé.
Concours de boucherie de Saint-Maixent : les ventes en petite forme

Les ventes atones lors de la foire de Saint-Maixent-l'École, le 11 avril, ont confirmé la tendance observée lors des derniers…

16 étudiants en BTS ACSE de Venours ont participé au projet.
Les lycéens à la découverte des Pays Bas
16 élèves du lycée de Venours vont réaliser le mois prochain un voyage vers les Pays-Bas. Au programme, un peu de tourisme, et…
Le camion Christelle Berthonneau s'appelle Sereine. Elle va à la porte de ses clientes ou s'arrête sur la place des villages.
Ces services qui viennent à notre porte
Certains commerçants ont décidé d'arpenter les routes de nos campagnes pour amener certains services à la porte de leurs clients.
Romain Pétorin, Nathan Groussard, Gwenaëlle Richard, Elena Morillon et Aurélien Lys autour du diorama des deux premiers.
Le modélisme agricole s'expose à Migré

Ce dimanche 27 avril, une quinzaine de passionnés exposeront leurs réalisations de modélisme agricole à Migré.

Zeina Hokayem peint des tableaux de femmes, très colorés, sur de l'acier.
Des tableaux colorés et débordants de vie
Elle est arrivée il y a 3 ans dans la Vienne, et Zeina Hokayem a déjà disséminé les couleurs qui lui tiennent tant à cœur dans…
Publicité