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En novembre, c’est le mois de la bio

Six rendez-vous auront lieu en Charente-Maritime, du 8 au 28 novembre, pour celles et ceux qui envisagent une conversion bio.

Luc Servant, Chambre d’agriculture, Vincent David, Gab 17 et Édouard Rousseau, Interbio, lancent le mois de la bio.
Luc Servant, Chambre d’agriculture, Vincent David, Gab 17 et Édouard Rousseau, Interbio, lancent le mois de la bio.
© AC

Pour la 8ème édition du mois  de la bio, organisé conjointement par la Chambre d’agriculture 17, Interbio Nouvelle Aquitaine, Bio Nouvelle-Aquitaine, six rendez-vous sont donnés, du 8 au 28 novembre. Tous les secteurs sont représentés : grandes cultures, maraîchage, lait, viticulture, élevage. Deux journées sont à destination  des établissements de formations agricole, « car ils feront l’agriculture de demain ». « Chaque journée se décline avec une thématique », explique Karine Trouillard, conseillère au Gab 17. Elle donne en exemple l’après midi, du 8 novembre, à Saint-Félix, au Gaec Paulownia, au cours duquel on parle de la coopération céréaliers-éleveurs avec la luzerne. Une présentation sera faite de la bourse Agribiolien, un site d’échanges entre céréaliers et éleveurs. « Pour cette année, CerFrance Poitou-Charentes sera notre partenaire, le lundi 25 novembre, chez Ludovic Etourneau, à Landes. Lucile Dubreuil présentera le bilan d’une conversion en grandes cultures bio de 220 ha. Nous avons suffisamment de recul, de références, pour accompagner les agriculteurs. C’est une façon aussi de les rassurer, chiffres à l’appui. » Ces journées permettent aussi de montrer qu’il y a un réseau, des coops, des techniciens. « Nous sommes bien structurés, l’outil est à maturité », avance Vincent David, co-président du Gab17.
Dans le département, on compte 415 exploitations bio, pour 18 000 ha. En 2019, 1600 ha ont été converties en bio pour 47 fermes. Cela représente 5,6 % de fermes bio, pour une SAU de 4 %.
Même si le nombre d’exploitations (5 000) diminue à raison de 2,5 % par an, des structures se mettent en place afin d’être en adéquation avec les demandes. Ainsi, les coopératives dites « conventionnelles » ont créé, en février,  une nouvelle structure pour répondre aux attentes des adhérents. Aquitabio regroupe Sèvre-et-Belle, Cap Faye-sur-Ardin, Océalia et Natéa, sa coopérative associée, CEA Loulay et Union Entente des coopératives, elle-même composée de 9 coopératives. « Cette nouvelle entité montre la volonté commune des partenaires d’agir de façon plus cohérente et structurée en faveur du développement de l’agriculture biologique sur leurs territoires respectifs », explique Luc Servant, président de la Chambre d’agriculture. Avec la mutualisation des Chambres 17-79, une commission bio a été créée en avril. Une dizaine d’élus la compose. « Il y a une volonté politique pour créer des échanges professionnels, développer en interne des techniciens en bio. » Même volonté aussi chez Édouard Rousseau, vice-président d’Interbio. « En 2018, Grains de soleil a été créé. Le but est d’accompagner les agriculteurs en biodynamie. »

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