En formation de "technicien entrepreneur agricole"
Depuis le 22 septembre, 6 personnes ont intégré la formation de Technicien entrepreneur agricole à la MFR de Chauvigny. 10 mois de formation répartis pour moitié en centre et stage.
Depuis le 22 septembre, 6 personnes ont intégré la formation de Technicien entrepreneur agricole à la MFR de Chauvigny. 10 mois de formation répartis pour moitié en centre et stage.
Pauline Dardillac a 37 ans. Son BPREA, obtenu il y a quatre ans, suivi d'une expérience d'ouvrière dans le maraîchage ne l'a pas empêché de vouloir intégrer la formation de Technicien entrepreneur agricole, à la MFR de Chauvigny. "J'avais besoin de découvrir d'autres opportunités à travers les nombreux stages qu'il est possible de faire. Je m'oriente vers le service de remplacement". Son premier stage était dans un élevage de volailles et conserverie.
Au sein de la formation débutée en septembre, il y a aussi des reconversions. Laure Barranger, 30 ans, était cheffe de projet éolien depuis 7 ans. "L'agriculture c'est un peu un rêve mais j'avais grandi avec l'idée que sans famille dans le domaine on ne pouvait pas y travailler. J'y reviens avec la volonté de changer de vie. Mon premier stage chez Stéphane Moreau à Marcay est très positif ". La jeune femme vise l'élevage caprin ou ovin avec un atelier de transformation. Baptiste Chastagnol, 32 ans, a un master dans le tourisme mais n'a jamais vraiment travaillé dans ce domaine. "Pourquoi pas le maraîchage. Je suis actuellement chez Tomates et Potiron à Sèvres-Anxaumont et ça me plaît. Mais pourquoi pas aussi d'autres cultures comme les champignons? Je veux approfondir les aspects commerciaux de tels ou tels secteurs". Jonathan Fontaine, 35 ans, vient de l'élevage équin. Il a déjà en ligne de mire la reprise d'une exploitation dans le sud vienne, d'ici deux ans, avec l'accompagnement de son cédant. "J'ai un CAP et BEP mais j'avais besoin d'éléments sur la comptabilité et la gestion financière d'une exploitation". Cela fait justement partie des trois blocs de compétences vus pendant l'année auxquels s'ajoutent les techniques agricoles et de conduite d'exploitation, sans oublier la commercialisation et la transformation.
85% d'employabilité
Laurent Escot, responsable de la formation en convient: "Les profils sont très différents et cela tient au fait que la formation est accessible aux demandeurs d'emploi. Elle est d'ailleurs financée à ce titre par la Région Nouvelle-Aquitaine depuis trois ans. Nous sommes en attente de sa reconduction. Ce qui est sûr, c'est qu'elle fait ses preuves en termes d'employabilité (85 % en moyenne au niveau national)".
Trouver son dernier métier, c'est aussi ce qu'espère David Vilain, 52 ans, en voie de reconversion. "J'étais commercial et mon objectif est de m'installer dans le maraîchage. Je suis en stage chez Graine de Ferme à Marcay. Je peux voir concrètement ce que l'on peut réaliser seul sur une exploitation".