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Eleveurs de (Bleu-Blanc)-Coeur !

Jean-Pierre Sarlande, éleveur de porcs à Saint-Médard-de-Barbezieux fait partie de « la secte des adorateurs des Oméga 3 » comme il qualifie lui-même la marque Bleu-Blanc-Coeur, dont il est un ambassadeur convaincu.

Jusqu’à présent, Jean-Pierre Sarlande, éleveur de porcs à Saint-Médard, se sentait un peu seul. Il faut dire qu’il est l’unique producteur fermier de Charente, ambassadeur de la marque Blanc-Bleu-Coeur. Dès septembre, il devrait être rejoint par le collectif d’« En direct avec les éleveurs », auquel adhèrent cinq producteurs laitiers charentais. « Même si nous allons plus loin que la démarche Bleu Blanc Coeur au travers de notre projet, cette marque reflète bien nos valeurs. Depuis six mois, nos élevages tiennent compte du cahier des charges de cette démarche nutritionnelle et environnementale pour que notre lait, qui va être distribué dès septembre dans les réseaux de Super U et Leclerc, dispose du logo » souligne Fabrice Hegron, président de la SAS De Nous à Vous (N.D.L.R. : société à l’origine de la construction de cette « laiterie d’éleveurs » à Remouillé en Loire-Atlantique). Mais que cache la filière Bleu-Blanc-Coeur ? « C’est une marque qui fait le lien entre agriculture, alimentation de qualité et santé. Il s’agit d’améliorer la teneur nutritionnelle en Oméga 3 dans les assiettes. Cela passe, pour nous, éleveurs, par une alimentation de nos animaux, basée sur le fourrage (herbe, foin…) et les graines (lin, lupin, féverole, colza…) sélectionnées pour leur richesse en Oméga 3 », décline Jean-Pierre Sarlande.

L’éleveur de porcs respecte donc un cahier des charges contrôlé (il en existe un pour chaque production animale et végétale ; et ce, que l’on soit producteur, transformateur ou distributeur) comprenant des obligations de moyens et de résultats. Ces moyens prennent la forme, sur l’exploitation de Jean-Pierre Sarlande, d’une ration fabriquée à la ferme, intégrant un taux de 3,8 % de lin (à côté d’autres apports de féverole, orge triticale, tourteaux de colza et de tournesol…). La graine de lin, qu’il est nécessaire d’extruder, implique un surcoût économique de la ration de « 5 à 8 euros par porc », chiffre l’éleveur. De quoi en démotiver plus d’un, surtout en cette période de crise porcine… Et pourtant, l’éleveur balaie l’argument d’un revers de la main : « J’ai fait mes calculs : ce surcoût financier est compensé par la meilleure santé de mes animaux ». Car, avec cette ration spécialement élaborée pour ses 350 porcs (production annuelle réservée à la vente directe), « c’en est fini de ces animaux qui ne profitent pas ou de la bobologie classique d’un élevage »… A tel point que « le vétérinaire qui me suivait lorsque j’étais encore adhérent de la coopérative Cap 16, croyait que j’allais acheter mes médicaments ailleurs ! »

 

Lire la suite dans La Vie Charentaise du 5 août 2016 en page 4.

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