Aller au contenu principal

Manutention
Economie de temps et de gestes grâce au godet désileur

Distribution des granulés en huit minutes au Gaec Les Mottes. Les chèvres passent à table tandis que les associés peuvent terminer leur journée de travail. Un gain de temps et des gestes répétitifs en moins grâce au godet désileur.

Patrice Branger et ses associés ont investi dans un godet désileur il y a environ cinq ans.
Patrice Branger et ses associés ont investi dans un godet désileur il y a environ cinq ans.
© D. P.

Chez Patrice Branger, installé à Aiript, l’arrivée de son neveu au sein du Gaec Les Mottes, a été l’occasion de revoir l’organisation du travail. « Nous souhaitions (Ndlr, lui et son frère) l’installer dans de bonnes conditions », souligne-t-il. Et pouvoir disposer de temps libre faisait partie desdites bonnes conditions. «Depuis que l’on distribue les granulés au télescopique muni d’un godet désileur, on gagne beaucoup de temps. Pour nourrir les 700 chèvres (référence laitière de 650 000 litres) dont chacune d’entre elles  consomme chaque soir après la traite 500 grammes de bouchons Verdi, il fallait compter environ quarante minutes pour une personne. Aujourd’hui, c’est fait en huit minutes.» Et l’éleveur de chèvres de préciser dans un large sourire que dorénavant le week-end, la présence d’un seul associé suffit. Sans oublier l’économie de gestes qu’offre la mécanisation  car avant l’utilisation de cet outil, la distribution se faisait au seau ou à la brouette distributrice, le tas d’aliments étant situé au beau milieu d’un couloir de 126 mètres de long.  

Un outil simple et solide
Rustique et à la mécanique d’une simplicité enfantine, le godet désileur ne connaît pas la panne selon Patrice Branger. «Il remplace même le distributeur d’aliments quand celui-ci ne fonctionne pas. » Le godet quant à lui d’une capacité de 2,5 m3 est muni d’une vis sans fin qui permet la distribution de granulés. Acheté il y a environ cinq ans, il a coûté  5200 euros aux associés du Gaec Les Mottes.
« Nous l’avons acheté suite à l’acquisition du télescopique», précise l’éleveur. Lequel télescopique a été changé début 2013 pour être remplacé par un télescopique équipé de l’option pesée d’un coût de 3200 euros. «Grâce à cela, poursuit Patrice Branger, on gagne en précision. Avant c’était approximatif car on pesait le godet.» De plus, avec l’option pesée, le godet désileur est multifonctionnel.  «On pèse l’engrais, le blé quand on sème... On va le garder longtemps», conclut-il.

Lire de la page 8 à 11

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

A la Cuma d’Epannes, les jeunes installés comptent sur les réserves d'eau
Selon ces quatre agriculteurs installés depuis moins de 10 ans, seulement deux fermes, sur les sept que regroupent leur Cuma,…
La FNSEA 17 et les JA 17 appellent à manifester à La Rochelle.
FNSEA 17 et JA 17 appellent à la mobilisation mercredi 22 mars à La Rochelle
Des enjeux locaux comme nationaux seront portés lors de cette manifestation devant les locaux de la DDTM.
Max Soulard, habitué du Salon de l’agriculture, s’y rendra pour la 22ème année, avec Sonic, un taureau de race charolaise. (Photo d'archives)
Des Charentais-Maritimes en partance pour Paris
  S'il n'y aura pas de présence officielle du département au Salon, plusieurs producteurs feront le déplacement à l'occasion de…
Tout ce que vous voulez savoir sur les réserves sans oser le (re)demander
Qu’on les appelle réserves de substitution ou bassines, ces solutions de stockage de l’eau, prévues sur le bassin Sèvre Niortaise…
La délégation qui a rencontré le préfet a fait le point sur les sujets abordés lors de la discussion.
Les agriculteurs mobilisés pour faire entendre leur voix
Environ 150 tracteurs et 350 participants : l’appel à la mobilisation de la FNSEA 17, des JA 17 et d’Aquanide 17 a été largement…
Le concours de taille revient !
Samedi 11 mars, les Jeunes Agriculteurs de Haute-Saintonge seront à pied d’œuvre, au lycée Le Renaudin, à Saint-Germain-de-…
Publicité