Aller au contenu principal

Viande bovine
Du pain sur la planche pour l’étiquetage d’origine des viandes

La section viande bovine de la Fnsea 79 a mené une action de vérification de l’origine des viandes à l’hypermarché Leclerc à Niort vendredi 22 février.

© Réussir
Suite aux nombreux scandales de fraudes et de tromperies du consommateur sur la nature des viandes composant certains plats cuisinés, la FNB a demandé à ses sections départementales de mener des actions syndicales de vérification de l’origine de la viande bovine présente dans les plats cuisinés vendus dans les grandes surfaces et magasins spécialisés en distribution de produits congelés et plats cuisinés.
Aussi, la section viande bovine de la Fnsea 79 s’en est allée  vérifier l’origine des produits vendus en rayons surgelés lors de l’action caprine organisée à l’hypermarché Leclerc à Niort par la Fnsea et les JA Poitou-Charentes vendredi dernier.
Bilan de cette vérification : si les produits de marque vendus en rayons surgelés sont bien étiquetés concernant la mention d’origine, pour les produits de marque distributeur ce n’est pas le cas. En effet, sur tous les produits de marque distributeur présents en rayons surgelés, aucun d’entre eux n’était étiqueté concernant  l’origine de la viande.Après ce triste constat, Alain Chabauty, président de la section viande bovine de la Fnsea79 a interpellé le chef de rayon. « Vos pratiques portent préjudice à la production et à la filière », a-t-il martelé.  Et de poursuivre : « Alors que les éleveurs français s’emploient eux à une production de haute qualité, particulièrement encadrée et contrôlée sur le plan de la traçabilité, vous refusez en bloc d’informer le consommateur sur l’origine des produits qu’ils achètent. Ceci est intolérable ».

Déjà des premières avancées
Au sein du réseau FNB, cette action n’a pas été la seule. Un grand nombre de départements ont apporté leur concours au mot d’ordre national et ces actions ont d’ores et déjà donné des résultats. En effet, la FNB a obtenu deux engagements forts le 21 février lors d’une table ronde qui a réuni les pouvoirs publics et les professionnels de la filière.  Le premier engagement a été pris par les représentants de la grande distribution et des entreprises spécialisées dans la distribution en plats cuisinés, qui se sont prononcés en faveur de la mise en œuvre en France de l’étiquetage de l’origine de la viande bovine présente dans les plats cuisinés, dans le cadre d’une démarche volontaire et donc sans délai. Depuis cette table ronde, Carrefour et Intermarché ont déjà décidé de s’inscrire dans cette démarche. Le second engagement est celui des pouvoirs publics d’obtenir à Bruxelles l’adoption d’un règlement qui imposera sur tout le territoire européen l’étiquetage obligatoire de l’origine de la viande bovine dans les plats cuisinés (par extension des procédures déjà imposées pour les viandes non transformées). Enfin, le président de la République a lui-même annoncé lors de la visite d’inauguration du salon de l’agriculture, samedi 23 février : « Je veux qu’à terme, il y ait un étiquetage obligatoire sur les viandes qui sont introduites dans les plats cuisinés » (lire en page 8).

La FNB veille au grain
Si de réelles avancées ont pu être obtenues, dorénavant il faut s’assurer que les décisions seront suivies d’actes tant sur le plan national que sur le plan européen. Dans ce contexte, la FNB a demandé de poursuivre et d’amplifier les premières actions déjà engagées. L’objectif est dorénavant de cibler les marques et enseignes ne s’étant pas encore positionnées sur la mise en œuvre de la démarche volontaire d’étiquetage de l’origine de la viande bovine présente dans les plats cuisinés.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

La petite dernière de chez New Holland, la CR 11 a été présentée, jeudi 27 juin, à Essouvert.
La CR 11 en démonstration

Les Établissements Chambon ont invité 200 clients, à venir voir la toute dernière moissonneuse batteuse de New Holland, la…

Thomas (à droite) a passé du temps avant le parrainage avec les deux frères Mimault pour prendre la relève de François.
À L'Absie, le temps a œuvré pour nouer la relation cédant-futur installé

Au Gaec La Jolinière, un nouveau duo d'associés a vu le jour depuis le 1er mai : Thomas Moigner a rejoint Christophe…

La moissonneuse de l'ETA Poussard, de Villiers-en-Plaine, dans une "belle" parcelle d'orge à 65 q/ha.
Moissons en Deux-Sèvres : petite récolte en vue

Les premiers hectares battus en Deux-Sèvres en orge et en colza montrent des rendements hétérogènes, à tendance basse, et une…

D'immenses chapiteaux jalonnent la vallée derrière la mairie de Saint-Martin.
Village de l'eau : méli-mélo de luttes sous chapiteaux

Le Village de l'eau a pris ses quartiers à Saint-Martin-lès-Melle le 16 juillet. Il rassemble des militants de luttes diverses…

Le système de coupe tronçonneuse est une pince Vosch 2000 force 52 KN guide de 80 cm.
Du nouveau à la Cuma du Bocage

Plus de prestations grâce à de nouveaux matériels : 300 000 € ont été investis par cette Cuma des environs de Bressuire.

Les premières collectes françaises de blé tendre montrent des rendements inférieurs de 11 % à la moyenne décennale.
Pas assez de blé pour les agriculteurs

Le blé tendre ne fait pas exception à la mauvaise année céréalière, avec une estimation de rendement moyen à 64 q/ha.

Publicité