Aller au contenu principal

Blonde d’Aquitaine
Dix fois plus d’animaux qu’il y a vingt ans

Le syndicat départemental de la race tenait son assemblée générale mardi 23 février à Montigny.

L’effectif de la race est en hausse depuis vingt ans.
L’effectif de la race est en hausse depuis vingt ans.
© DR

Avec 1700 vaches inscrites, le département des Deux-Sèvres décroche la quatrième place au classement national. « Hors du berceau de la race, c’est en Deux-Sèvres que l’on compte le plus d’animaux », précise, non sans une certaine fierté, le président du syndicat, Damien Bellannée. Le troupeau moyen des adhérents deux-sévriens est de 60 femelles inscrites. « Soit deux fois plus que la moyenne nationale. Ce qui tend à prouver, souligne le représentant de la race, que les animaux de race blonde d’Aquitaine sont des Formule 1 de la production de viande qui ne présentent pas de grandes difficultés d’élevage. » 

En vingt ans, le cheptel de la race blonde d’Aquitaine « a été multiplié par dix dans notre département ». Comme tous les bolides, les animaux, pour développer leur potentiel, ont besoin de carburant. « C’est un fait», consent le président Bellannée. Un œil sur les résultats économiques de leurs structures, les éleveurs gardent le cap, continuent d’aller de l’avant, de produire. La filière de « baby », jeunes mâles de moins d’un an, d’un poids inférieur à 350 kilos, représente un débouché intéressant pour les producteurs. La bonne valorisation des carcasses en femelle est un atout. En Deux-Sèvres, grâce au système naisseur engraisseur, la race perce. 

L’agrandissement de la taille des troupeaux est un fait. Mardi 23 février, à l’occasion de son assemblée générale, le syndicat départemental parlait de gestion sanitaire. « Quand on compte 180 reproductrices, comme c’est le cas dans les deux plus gros élevages, aucune prise de risque n’est possible. Il existe des outils pour nous aider à la gestion de ces paramètres », note Damien Bellannée, évoquant le Synel, solution informatique proposée par Assel. Ghislain Audusseau, technicien à l’EDE, est venu parler de ce logiciel. Cet outil permet une gestion sanitaire du cheptel mais aussi une gestion globale du troupeau (notifications de naissance ou sortie, rebouclage , demande enlèvement équarrissage ). L’extraction des statistiques permet aux éleveurs l’analyse des résultats techniques de l’élevage. Cet outil complet est accessible partout : du bureau à l’étable avec la solution Synel poche  accessible sur certains téléphones. Démonstration sur www.synel79.com        

L'actualité sanitaire

- FCO : la maladie semble être du passé mais la vaccination reste obligatoire (la date butoir pour toucher les aides à la vaccination vient d’être repoussée au 30 juin 2010).

- La BVD et la paratuberculose restent les deux maladies qui coûtent chers aux éleveurs : les  

« éleveurs blonds » l’ont bien compris : un tiers des élevages  de blondes réalisent un dépistage annuel de la paratuberculose bovine contre seulement 15 % des élevages totaux des Deux-Sèvres.


Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Ambiance années 50 dans cette maison réhabilitée par Didier Seguin et son épouse, rue de la Martinique à Poitiers. Impossible de passer à côté de Catherine, le mannequin.
Escapade citadine, hors du temps
Le nom de la rue évoque un voyage sous les tropiques, l'intérieur du gîte fait faire un bond dans le temps. Tout cela au cœur de…
Marie-Ange Carpio utilise le gong dans ses séances de sonothérapie.
Ambassadrice des entrepreneuses de la Vienne
Marie-Ange Carpio est lauréate du concours " 101 femmes entrepreneures 2025". 101, parce que 101 départements. C'est donc la…
La CLE sert à "anticiper le mieux possible la baisse des prélèvement à venir" rappelle son président Elmano Martins.
Entre 8 et 15 millions de m3 en moins pour l'irrigation demain

La commission locale de l'eau s'est réunie le 11 juillet pour choisir trois scénarios de volumes estivaux prélevables. Ces…

Sophie et Julien Jamet ouvrent les portes de leur exploitation maraîchère au sein de leur gîte de 6 personnes.
Les jardins de Lauthiers cultivent légumes et accueil
Rendez-vous dans la commune qui compte le plus petit nombre d'habitants dans le Vienne : Lauthiers. Un couple y a débarqué…
En début de semaine Mehmed Hasic et Estelle Huillon avaient encore beaucoup de travail autour de leur dragon qui fera sa première apparition sur la Gartempe, ce lundi 14 juillet.
Un dragon à Montmorillon
Estelle Huillon et Mehmed Hasic, deux artistes installés à Montmorillon, conçoivent actuellement un dragon qui voguera chaque…
Oui, il y a des trucs qui marchent !
À moins d'un an des élections municipales, la fédération des Trucs qui marchent entend montrer que les élus des petites communes…
Publicité