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Des produits goûteux et de proximité

Le succès est au rendez-vous pour les paniers de producteurs. En amont, le travail est dense, tout comme le vendredi après-midi, jour de vente.

Chaque semaine, une cinquantaine de paniers sont vendus.
Chaque semaine, une cinquantaine de paniers sont vendus.
© AC

Voilà plusieurs semaines que JA 17 propose des paniers de producteurs, chaque vendredi après midi, à Saintes, dans un local mis à disposition « symboliquement » par l’Agrocampus de Saintonge. Une initiative née pendant le confinement et qui remporte un vif succès. Ce vendredi 26 juin, une cinquantaine de paniers ont été préparés et attendaient les clients, à partir de 16 h.

Une fourmilière à l’œuvre

Un travail de coordination est mené, en amont, pendant plusieurs jours pour satisfaire les clients et les producteurs. Un point est réalisé par Antoine Paye, animateur à JA 17, avec les producteurs, le vendredi, sur les produits et les quantités qu’ils peuvent proposer pour la semaine suivante. « Le lundi matin, ils confirment et l’après-midi, je diffuse sur les réseaux sociaux la composition du panier pour le vendredi, en mentionnant les quantités, les producteurs participants, la date limite pour commander, sans oublier d’indiquer que les conditions météo peuvent avoir un impact sur la production », explique l’animateur. Puis c’est la préparation du listing des commandes. « Les producteurs apportent leurs produits en début d’après-midi. Ensuite, nous préparons des paniers à 15 ou 25 €, préalablement commandés par les clients », explique Antoine Paye. Dès 16 h, les premiers clients arrivent. En plus de prendre leurs paniers, ils peuvent acheter d’autres produits exposés comme le miel d’Estelle Fleuret et les vins d’Élodie Bouyer. Parmi les clients, Mme Lamouche. Elle travaille à proximité, habite Thénac et a eu connaissance des paniers de producteurs via les réseaux sociaux. « En prenant des paniers, je soutiens les agriculteurs. Ils proposent de bons produits, goûteux, de saisons, et près de chez nous. Il ne faut pas comparer avec la grande surface. Cela n’a rien à voir. La qualité n’est pas la même. » Au fil des minutes, un va-et-vient incessant se dessine. Des agriculteurs sont également présents et engagent la discussion, avec convivialité et sourire, comme Alice de Lamarlière, une des chevilles ouvrières de ce projet, et qui propose cette semaine-là des pommes de terre. Ici, on invite les clients à revenir avec le cageot pour récupérer la prochaine commande ou bien à utiliser un cabas. On indique, de nouveaux, les noms des producteurs qui ont composé le panier, on parle des prochains produits proposés pour le vendredi suivant, on échange des adresses mails.  « Nous avons un terminal de paiement et nous sommes présents tout cet été », précise Antoine Paye. Un travail de communication essentiel. Un client prend un dépliant pour l’afficher sur son lieu de travail, d’autres discutent entre eux, certains se connaissent, d’autres non. Un dialogue s’installe, même s’il n’est pas toujours évidemment de parler avec un masque.

 

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