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Des produits d'ici et d'ailleurs dans un food-truck

Avec Cocolib, Sylvia Rabord veut mêler les saveurs, sans faire l'impasse sur les produits locaux. Avis aux producteurs! Une campagne de financement participatif est lancée.

Sylvia Rabord envisage l'ouverture de son food-truck fin avril début mai.
Sylvia Rabord envisage l'ouverture de son food-truck fin avril début mai.
© Marine Nauleau

Responsable et engagé! C'est ainsi que Sylvia Rabord décrit son projet de food-truck. Et d'ailleurs son nom, Cocolib, mêle l'image du colibri et de la liberté. "Je veux faire ma part pour la planète, tout en restant libre. Dans ma cuisine, avec les produits locaux que je compte valoriser, c'est aussi un service que je veux rendre aux personnes qui travaillent mais aussi aux étudiants et leur montrer que même pendant la pause déjeuner, on peut bien manger, à un coup raisonnable" explique Sylvia Rabord. La restauratrice parle de "cuisine fusion" pour qualifier cet équilibre dans l'assiette et dans l'impact carbone entre "les produits autour de moi et d'ailleurs, au-delà des frontières parce qu'ils n'existent pas sur le territoire".

À l'instar des éleveurs du Paradis de Senillé, elle connaît bien les producteurs locaux du châtelleraudais, pour fréquenter régulièrement le marché du samedi matin à Châtellerault. "Ils m'encouragent et je vais continuer à en chercher d'autres " précise la jeune femme. " J'ai suivi leurs mobilisations et je les soutiens dans leur action. Je ne suis pas du genre à manifester mais je mettrais mes convictions dans mes assiettes" sourit Sylvia Rabord.

En campagne

Une campagne participative s'ouvre ce vendredi 22 mars sur la plateforme kisskissbankbank, afin de compléter le prêt bancaire de la restauratrice, par ailleurs soutenue par France Active en tant que garant. "J'ai trouvé des banques à l'écoute. Ma conseillère Pôle emploi a aussi été très importante dans mon parcours, tout comme les interlocuteurs châtelleraudais qui ont facilité mon installation, dans un premier temps sur la zone Sanital, près du gymnase. Je recherche un autre emplacement de l'autre côte de cette zone commerciale, proche de l'IUT". Sylvia Rabord attend désormais la livraison de son camion. Elle espère un début d'activité à la fin avril, début mai. Un truc en plus? La possibilité d'apporter ses contenants. Un autre geste pour la planète!

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