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Des enquêtes épidémiologiques pour contenir la diffusion du virus

Les services de la DDCSPP tracent le virus dans l’objectif de contenir l’épidémie et d’identifier les vecteurs de propagation. À partir de ces enquêtes, des mesures de précaution sont définies. La protection des élevages est la finalité de cette démarche.

Les élevages infectés font l’objet d’une enquête épidémiologique. Identifier l’origine de la contamination et éviter la propagation du virus est l’objet de ce travail mené par la DDCSPP.
Les élevages infectés font l’objet d’une enquête épidémiologique. Identifier l’origine de la contamination et éviter la propagation du virus est l’objet de ce travail mené par la DDCSPP.
© Pascal Le Douarin

Chaque cas de grippe aviaire confirmé dé-clenche une enquête épidémiologique. « Il s’agit, par la collecte, l’analyse et le recoupement des informations, d’essayer d’identifier d’où vient le virus et s’il a pu, à partir de l’élevage infecté, être transporté ailleurs », explique Philippe Seinger, directeur départemental adjoint de la DDCSPP. Les exploitants des trois élevages deux-sévriens concernés par la grippe aviaire ont été enquêtés par les services vétérinaires épaulés par l’Anses, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail.
La première étape consiste à découvrir l’élevage (espèces, organisation…), son environnement géographique et professionnel, définir les pratiques de l’exploitant, identifier les liens entre cette ferme et les fermes voisines. Dans un second temps, à partir du témoignage de l’éleveur et des documents qu’il est en mesure de fournir aux services de l’État, une liste des tiers venus sur l’exploitation au cours des trois semaines qui ont précédé la confirmation du cas est dressée. « Le temps d’incubation de la maladie étant de trois semaines environ, nous nous intéressons à tous les vecteurs potentiels du virus sur cette période », cadre Philippe Seinger. Identifier l’origine de la contamination est ici l’objectif.

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