Aller au contenu principal

Pratique
Des conseils pour répercuter l'exonération de 20% de la taxe foncière

Agri79 revient sur les modalités de remboursement aux fermiers de l'exonération partielle de la taxe foncière pour les propriétés non-bâties.

Depuis la promulgation de la loi de finances de 2006, une exonération de 20 % de la taxe foncière sur les propriétés non bâties est applicable aux terres agricoles. Cette mesure a été adoptée dans le but de bénéficier aux exploitants. En présence d’une location, elle doit se répercutée sur le prix du fermage.
Les modalités de calcul du fermage restent inchangées, sauf en ce qui concerne les impôts et les taxes. Le principe est que ces charges soient réparties entre le preneur et le bailleur. A défaut d’accord entre les parties sur une répartition différente que celle énoncée dans le Code rural, le preneur prend à sa charge 20 % de la taxe foncière, 50 % de la taxe Chambre d’agriculture et 8 % des frais de rôles.
Ainsi, lorsque la part de la taxe foncière mise à la charge du preneur est égale à 20 %, le prix du fermage ne doit pas comprendre l’impôt foncier (voir dans le tableau l’exemple du 1er cas). Le fermier réglera seulement la part de la taxe Chambre d’agriculture et les frais de rôle.
En revanche, lorsque le pourcentage de la taxe foncière mis à la charge du fermier est supérieur à 20 %, le fermier doit rembourser au bailleur une fraction de cette taxe égale à la différence entre ces deux pourcentages multipliée par 1,25 (voir l’exemple du 2e cas). A l’opposé, lorsque le pourcentage de la taxe foncière mis à la charge du fermier est inférieur à 20 %, il ne paie plus d’impôt. Cependant, le bailleur déduit le montant du fermage dû par le preneur une somme déterminée en appliquant au montant de la taxe foncière un taux égal à la différence entre ces deux pourcentages multipliée par 1,25 (voir l’exmple du 3e cas).
Il est à noter qu’en cas de pluralité de fermiers, la répercussion se fait en proportion de la valeur cadastrale de parcelles que chacun d’eux exploite.
Renseignements auprès de la FDSEA au
05 49 77 16 69.
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Une centaine d'agriculteurs sont mobilisé depuis 8h ce matin.
Les irrigants bloquent le Futuroscope et pensent que "le mouvement va se durcir"

Depuis 8h ce matin, et à l'appel de l'Adiv, de la Chambre d'agriculture, de la FNSEA, les JA et la CR de la Vienne, des…

L'équipe organisatrice était en réunion cette semaine. Objectif: s'adapter avec optimisme à l'actualité.
La Ferme s'Invite sera une belle fête... sans les bovins

Sur l'affiche de la Ferme s'Invite, la race Limousine est à l'honneur. Mais les bovins ne seront finalement pas présents les 7…

Les nouveaux locaux de la ressourcerie à Lavausseau vont permettre de vider ceux de Latillé pour d'autres usages.
Bientôt une nouvelle ressourcerie à Lavausseau
Elles sont dans l'air du temps où l'économie circulaire est devenue presque vitale. Dans les ressourceries, on répare et on remet…
Mélanie Gatard a lancé son activité d'apicultrice en 2023 à Chabrac.
Une année correcte pour le miel
Installée depuis 2023, Mélanie Gatard est apicultrice à Chabrac.
À droite, Laurent Escot, responsable de la formation de technicien entrepreneur agricole et les 5 (sur les 6) apprenants de cette année.
En formation de "technicien entrepreneur agricole"

Depuis le 22 septembre, 6 personnes ont intégré la formation de Technicien entrepreneur agricole à la MFR de Chauvigny.…

Le journaliste Olivier Dauvers était l'invité du Crédit Agricole. Il a échangé avec Céline Peloquin (Les Fermes de Chassagne) et Antoine Galinat (La Ferme de Vialat).
Pourquoi distributeurs et agriculteurs peuvent s'entendre
Le Crédit Agricole Charente-Périgord a organisé son troisième rendez-vous de l'agriculture, abordant le sujet sensible des…
Publicité