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Politique
Déclaration de politique générale : sept minutes pour l'agriculture

Nommé premier ministre le 9 janvier, Gabriel Attal a prononcé cet après-midi son discours de politique générale devant l’assemblée nationale, télescopé par l’actualité des manifestations agricoles. Il a consacré un long moment aux annonces en faveur du secteur.

Gabriel Attal, lors de sa déclaration de politique générale à l'Assemblée nationale, le 30 janvier 2024.
© Capture d'écran

Débutée peu après 15 h mardi 30 janvier, la déclaration de politique générale du premier ministre Gabriel Attal est largement revenue sur les mesures proposées en faveur du milieu agricole, alors que débute la deuxième semaine de mobilisation des agriculteurs, syndiqués ou non.

Lire aussi : Gabriel Attal annonce "un effort inédit"

Durant sept minutes, le premier ministre a annoncé diverses décisions en faveur du monde agricole, en vue d’atteindre "l’objectif de souveraineté alimentaire" :

  • Une protection de l’État face aux crises climatiques et sanitaires traversées par le monde agricole ;
  • Une protection contre la concurrence déloyale, avec la réciprocité et les mesures miroir dans les accords de libre-échange, 
  • Une meilleure application de la loi Egalim, avec un doublement du nombre d’inspecteurs de la DGCCRF sur le terrain. Toutes les amendes qui seront infligées à l'industrie et à la grande distribution seront réutilisés pour soutenir financièrement les agriculteurs ;
  • Un versement, dès février, de 50% des remboursements TICPE (soit 733 € par exemple pour une exploitation utilisant 7000 l de GNR) ;
  • Le 5 février, ouverture d’un guichet pour la prise en charge des frais vétérinaires concernant la MHE, afin de verser les premières indemnisations dès la fin du mois de février. Le taux de prise en charge des frais vétérinaires a été réévalué à 90% ;
  • Un engagement à ce que, d'ici le 15 mars, toutes les aides Pac soient versées ;
  • Un versement des aides aux jeunes agriculteurs en attente dans les prochaines semaines ;
  • Le doublement du fonds d'urgence Bretagne ;
  • La mise en œuvre d’un dispositif fiscal qui doit leur permettre de faire face à l'inflation ;
  • Le déblocage, dans les prochains jours, d’un fonds d'urgence pour soutenir le secteur de la viticulture, en particulier en Occitanie ;
  • La prolongation de la dérogation sur les jachères.

« J'assume de dire que les chantiers sont complexes et que, pour certains, tout ne sera pas réglé en quelques semaines », a prévenu le premier ministre, avant de s’engager, dans les tous prochains jours, à une série d’annonces complémentaires au sujet de l’agriculture.

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