Aller au contenu principal

De père en fils la famille Bellot travaille les blés de la région

L’artologie est la science du pain. En quatre jours, l’entreprise Bellot Minoterie s’est promis de valoriser l’engagement de ceux qui a ses côtés travaillent ce noble produit, mais également de sensibiliser les plus jeunes à cet art.

Transformer et valoriser les productions agricoles, en majeure partie issues du Poitou-Charentes est une ambition partagée par l’ensemble de la famille, représentée par son PDG Jean-Paul Bellot (à gauche).
Transformer et valoriser les productions agricoles, en majeure partie issues du Poitou-Charentes est une ambition partagée par l’ensemble de la famille, représentée par son PDG Jean-Paul Bellot (à gauche).
© N.C.

L'outil est présenté comme l'un des plus modernes d'Europe. Ce lundi 18 mai, jour d'inauguration de l'événement placé sous le signe de la convivialité et du partage, les invités de Bellot Minoterie en sont convaincus. L'entreprise familiale qui emploie 70 salariés sur le site de Geoffret, commune de Saint-Martin-de-Saint-Maixent, investit ici depuis deux cent vingt-cinq ans. Une constance remarquable à l’image de l’implication de la famille Bellot dans l’univers de la meunerie. Effectivement, depuis Pierre, marchand farinier au 16e siècle et jusqu’à Louis-Marie fraîchement diplômé d’une école de commerce européenne, 16 générations se dévouent à ce « noble métier », juge Jean-Paul Bellot, PDG. Transformer et valoriser les productions agricoles, en majeure partie issues du Poitou-Charentes est une ambition partagée par l’ensemble de la famille.
Du 17 au 20 mai, fournisseurs, clients, mais également les élèves des écoles voisines étaient invités à visiter l’outil de production. C’est ici, dans les cinq étages respectifs des deux unités de fabrication – l’une construite en 2008, l’autre rénovée en 2011 – que sortent les 140 variétés de farines  commercialisées par Bellot Minoterie. Cinq cents tonnes de blés peuvent au plus fort de la fabrication être écrasées chaque jour. « Les céréales sont analysées à leur arrivée. La présence de charançons conduit à un refus du chargement. Le sésame du laboratoire obtenu, la matière première est transportée 33 mètres plus haut. Au 4e étage de la minoterie commence le nettoyage. Impuretés et petites pierres sont isolées. Dès lors, au gré des étages successivement franchis grâce au principe de gravité, les grains nettoyés, tamisés, orientés selon les formulations en préparation se transforment progressivement en farine. Et Jean-Paul Bellot de détailler : 
« 68 000 tonnes de blé sont écrasées chaque année ». La part des produits labellisés Agriculture biologique est en nette augmentation. Une tendance qui devrait se poursuivre. En cinq ans, la fabrication a été multipliée par 3, évalue Pascal, chef meunier.  Une bonne nouvelle pour l’agriculture régionale, seul fournisseur via la Corab, des blés labellisés ici transformés.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

A la Cuma d’Epannes, les jeunes installés comptent sur les réserves d'eau
Selon ces quatre agriculteurs installés depuis moins de 10 ans, seulement deux fermes, sur les sept que regroupent leur Cuma,…
La FNSEA 17 et les JA 17 appellent à manifester à La Rochelle.
FNSEA 17 et JA 17 appellent à la mobilisation mercredi 22 mars à La Rochelle
Des enjeux locaux comme nationaux seront portés lors de cette manifestation devant les locaux de la DDTM.
Max Soulard, habitué du Salon de l’agriculture, s’y rendra pour la 22ème année, avec Sonic, un taureau de race charolaise. (Photo d'archives)
Des Charentais-Maritimes en partance pour Paris
  S'il n'y aura pas de présence officielle du département au Salon, plusieurs producteurs feront le déplacement à l'occasion de…
Tout ce que vous voulez savoir sur les réserves sans oser le (re)demander
Qu’on les appelle réserves de substitution ou bassines, ces solutions de stockage de l’eau, prévues sur le bassin Sèvre Niortaise…
La délégation qui a rencontré le préfet a fait le point sur les sujets abordés lors de la discussion.
Les agriculteurs mobilisés pour faire entendre leur voix
Environ 150 tracteurs et 350 participants : l’appel à la mobilisation de la FNSEA 17, des JA 17 et d’Aquanide 17 a été largement…
Le concours de taille revient !
Samedi 11 mars, les Jeunes Agriculteurs de Haute-Saintonge seront à pied d’œuvre, au lycée Le Renaudin, à Saint-Germain-de-…
Publicité