Sanitaire
De la surveillance au vaccin, attention à la fièvre Q
La fièvre Q, pathologie des ruminants, est la première cause d'avortement identifiée chez les animaux en Nouvelle-Aquitaine. Des outils de suivi existent pour surveiller sa présence dans les élevages.
La fièvre Q, pathologie des ruminants, est la première cause d'avortement identifiée chez les animaux en Nouvelle-Aquitaine. Des outils de suivi existent pour surveiller sa présence dans les élevages.
![En plus des analyses menées lors d'avortement, il est possible de diagnostiquer le troupeau avec une analyse PCR sur lait de tank ou sur prélèvement d'environnement.](https://medias.reussir.fr/caracterres/styles/normal_size/azblob/2024-01/60771bf2dfa565a971bf2dfa5003b1v_.jpg?itok=pfz_1rNx)
![Les antibiotiques n'ont pas d'effet sur les cellules.](https://medias.reussir.fr/caracterres/styles/normal_size/azblob/2024-01/611f334a8fa56351f334a8fa5f81f3v_.png?itok=tns9bAJe)
La découverte de la fièvre Q a eu lieu il y a près de cent ans, dans un abattoir australien. Retrouvée depuis dans le monde entier, à l'exception notable de la Nouvelle-Zélande, elle est surtout connue pour avoir provoqué l'abattage de 60 000 chèvres gestantes et touché 4 000 personnes entre 2006 et 2010 aux Pays-Bas. La zoonose provoque de forts épisodes d'avortements et de mortinatalité (fœtus extrait avant le sixième mois de grossesse) chez les petits ruminants. La bactérie est alors excrétée massivement dans les produits de mises-bas, ainsi que dans les fécès et le lait.