Aller au contenu principal

Coop de Matha : le développement durable au coeur du futur siège

La coopérative de Matha vient de présenter son nouveau site et ses nouvelles installations.

Les futures installations de la coopérative agricole de Matha, en 3D.
Les futures installations de la coopérative agricole de Matha, en 3D.
© DR

Mercredi 23 octobre, les dirigeants de la coopérative de Matha avaient convié leurs partenaires pour présenter l’avancée des travaux du nouveau site et de ses nouvelles installations. « Il faut croire en l’avenir, même si le contexte est agressif. Il s’agit de répondre aux enjeux de demain », a lancé en préambule le président, Philippe Doublet. Le déménagement permettra de mieux répondre à la sécurité, à la mise en conformité réglementaire, à la facilité d’accès. Située dans Matha, la coop a acquis une parcelle de 13 ha à Blanzac-lès-Matha, au Fief Conteau, à l’entrée de Matha, mais n’en exploitera pour le moment que 5 ha.
Le budget de ce projet de 7 M€  est soutenu par la Région
(900 000 €), l’Ademe, et l’Europe. Le projet se veut très ambitieux d’un point de vue développement durable dans le cadre du RSE (responsabilité sociale des entreprises) pour les bâtiments administratifs, de stockage des intrants, les silos.

Géothermie, photovoltaïque, bois
Si pour le moment, la voirie et les réseaux sont en cours, viendront, par la suite, les travaux des 13 silos, d’une capacité de 11 500 tonnes, qui seront « opérationnels pour la prochaine campagne », a souligné Thierry Buna, directeur de la coop. Le refroidissement des silos aura la singularité d’être assisté par géothermie alors que pour la plupart des silos, le refroidissement se réalise par ventilation naturelle. « L’objectif est le maintien de la qualité des grains. »
Stockage, appro et bureaux se réaliseront dans un second temps. Pour les bâtiments, les matériaux ont été choisis en fonction de leur impact environnemental et énergétique. Le bois occupera une large place, tout comme le photovoltaïque sur les toits. Là aussi, la géothermie chauffera les bureaux. « Un travail de fourmi », comme l’a précisé le directeur, « mais intéressant ». Un travail a été également réalisé pour le traitement du renouvellement de l’air. Dans la liste des installations : deux fosses de réception, deux élévateurs, des nettoyeurs aux entrées des cellules, 4 boisseaux différents pour les expéditions... De son côté, Leroy Somer est intervenu pour travailler sur les motorisations les moins énergivores. Nul doute que ce projet « durable » sera sur le devant de la scène, lors de l’assemblée générale de la coopérative, le 20 décembre, à Matha.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

François Rondeleux a repris l'exploitation en 2023.
Le Chapeau change de mains
Depuis 2 ans, c'est François Rondeleux qui est aux commandes du Chapeau, à Maulay. Le jeune homme a repris l'exploitation…
Cécile et Thierry Lemaître gèrent avec leur fils et leur belle-fille ce gîte.
Un gîte tout confort, attenant à l'exploitation
C'était une petite maison familiale. Le relais du Mardelon, à Messemé est aujourd'hui un gîte 3 étoiles, géré par la famille…
Clémence Emery prépare la finale du concours de reconnaissance des végétaux au lycée de Thuré.
La finale du concours de reconnaissance des végétaux en ligne de mire
Ils étaient 100 à concourir et ils ne sont plus que 5 qualifiés pour la finale du Concours national de reconnaissance des…
FNSEA, CR, JA et Adiv ont rencontré le Préfet pendant plus de deux heures.
Eau : les tensions montent d'un cran

À quelques jours de la mobilisation de Bassines Non Merci à Poitiers, mais aussi du bureau du Sage Clain, pendant lequel sera…

Le Préfet de la Vienne se positionne pour le stockage de l'eau

A quelques heures d'une manifestation de Bassines Non Merci, le Préfet de la Vienne a publié un argumentaire dans lequel il…

Pour Muriel et Sandrine, le moment est important. Elles font partie des 25 premiers salariés de l'entreprise à but d'emploi Oxalys.
Montrer que personne n'est inemployable
Fin avril, Oxalys était officiellement lancée, dans le cadre de l'expérimentation du projet Territoires zéro chômeur de longue…
Publicité