Contractualiser pour relocaliser
Lors de ses premières portes ouvertes, mi-mai, la ferme de Beaulieu, filiale de la Coop de Mansle, a réuni des acteurs de l'amont à l'aval de la filière viande, mettant en avant la contractualisation comme solution au maintien de l'élevage.

De gauche à droite : Stéphane Dulac (Ferme de Beaulieu), Ludovic Duteilh (Les Producteurs de la Marche), Laurent Vignerond (Corali) et Isabelle Nauzin (Gaec Grand Gillou).
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Olivier Marchis, directeur de la filière bovine de Bigard à Quimperlé. Le géant de l'agroalimentaire mise sur la contractualisation et vise les 50 % d'animaux contractualisés en France (contre 25 % actuellement).
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La décapitalisation, la baisse de la production et les problématiques sanitaires ont diminué les cheptels. Par conséquent, les prix de la viande bovine sont en augmentation constante depuis plusieurs mois.
Dans ce contexte, la reprise de l'élevage reste possible. Mais pas sans garanties. Pour y parvenir, les acteurs de la filière, d'amont en aval, doivent s'accorder afin de sécuriser la chaîne de production. La contractualisation est un moyen.